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La progression du Bio n’est pas un phénomène infini. Alors que ces vingt dernières années la demande n’a eu de cesse d’augmenter, pour la première fois celle-ci stagne voire recul. Un pas inquiétant pour les producteurs alors que le nombre d’exploitations qui se convertissent à ces pratiques n’a cessé d’augmenter ces dernières années et entament pour la première fois une décrue. « À la tête de deux poulaillers bio depuis trois ans dans les Côtes-d’Armor, Frédéric Chartier est amer. Aujourd’hui, « le consommateur ne suit pas. L’écart entre les discours et les actes fait très mal ». Ses œufs sont désormais vendus sous l’étiquette « plein air ». Un moindre mal pour le quadragénaire. Il ne devrait pas refaire du bio en 2022.
Si elles venaient à se multiplier, ces sorties de l’agriculture biologique compromettraient l’objectif national d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 9,5 % fin 2020). Selon l’Agence bio, le taux de « déconversions » est quasi stable, à environ 4 %, soit « un peu plus de 2 200 exploitants qui ont quitté les rangs des 53 000 bios » »écrit La Dépêche.
En 2021, pour la première fois la consommation de bio a reculé. Par rapport à 2020, les ventes ont reculé de 3,1%. « La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en « vrai décrochage », avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel. 2020 a été atypique, avec des confinements pendant lesquels « les gens consommaient ce qu’il restait dans les rayons », dopant artificiellement le bio, mais avec 5,1 % de part de marché en 2021, « le bio stagne » constate Emily Mayer qui évoque un « frein prix indéniable » pour ces produits « en moyenne 50 % plus cher qu’en conventionnel » » appuie le quotidien.
Une tendance qui doit amener à réfléchir au juste prix des produits. Car outre les réflexions sur l’accès plus large aux produits bio, c’est l’impact environnemental et les prix très bas obtenus par la grande distribution sur les produits classiques qui causent un frein évident aux exploitations engagées. Car, et d’autant plus en période de crise, le prix est le facteur central.
Si elles venaient à se multiplier, ces sorties de l’agriculture biologique compromettraient l’objectif national d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 9,5 % fin 2020). Selon l’Agence bio, le taux de « déconversions » est quasi stable, à environ 4 %, soit « un peu plus de 2 200 exploitants qui ont quitté les rangs des 53 000 bios » »écrit La Dépêche.
En 2021, pour la première fois la consommation de bio a reculé. Par rapport à 2020, les ventes ont reculé de 3,1%. « La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en « vrai décrochage », avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel. 2020 a été atypique, avec des confinements pendant lesquels « les gens consommaient ce qu’il restait dans les rayons », dopant artificiellement le bio, mais avec 5,1 % de part de marché en 2021, « le bio stagne » constate Emily Mayer qui évoque un « frein prix indéniable » pour ces produits « en moyenne 50 % plus cher qu’en conventionnel » » appuie le quotidien.
Une tendance qui doit amener à réfléchir au juste prix des produits. Car outre les réflexions sur l’accès plus large aux produits bio, c’est l’impact environnemental et les prix très bas obtenus par la grande distribution sur les produits classiques qui causent un frein évident aux exploitations engagées. Car, et d’autant plus en période de crise, le prix est le facteur central.