Du 20 au 22 juin 2012, un nouveau sommet de la terre prenait place à Rio de Janeiro. Cet évènement revêtait une forte portée symbolique, car elle intervenait 20 ans après le fameux sommet de Rio qui avait vu l’adoption des 27 principes fondamentaux sur l’environnement et le développement. Deux décennies après la reconnaissance du concept de développement durable, Rio+20 s’annonçait comme un évènement majeur de la vie politique mondiale et pourtant. L’absence des chefs d'État ou de gouvernement américain, chinois, allemand, ou encore britannique au sommet et les difficultés rencontrées à l’occasion de l’adoption de la déclaration finale avaient notamment conduit les ONG à regretter le manque d’ambition du sommet et de ses participants.
Mais Rio +20 a été plus qu’un coup d’épée dans l’eau. L’avènement a en effet su mobiliser certains acteurs mondiaux du développement durable, en premier lieu desquels figure l’Union européenne. Le 25 octobre 2012, soit plus de 3 mois après l’évènement, les ministres de l’Environnement européens se sont réunis en conseil pour tirer leurs conclusions quant au récent sommet de la Terre. En quelque 37 points, ils ont ainsi exprimé leur priorité dans le cadre de la poursuite du triple objectif, économique, social et environnemental, du développement durable.
Les ministres ont formulé plusieurs recommandations et objectifs. Parmi ceux-ci, on trouve notamment le projet de consultation publique intitulée « Vers un cadre de développement post-2015 ». L’objet de cette démarche est de recueillir les idées des ONG, des gouvernements, des académies, des entreprises et de la société civile quant à des initiatives pertinentes au regard des considérations environnementales et durables. On trouve également parmi les conclusions des ministres la mention d’un « besoin urgent » : celui d’inscrire l’effort d’éducation de celui, plus large, du développement d’une économie verte. Les ministres de l’Environnement européen exhortent ainsi les pays membres de l’Union européenne à doter leurs citoyens « des compétences nécessaires à la réalisation d’une économie verte ».
La recherche figure également parmi les priorités concrètes des ministres de l’Union. Ils déclarent ainsi vouloir intensifier les efforts en la matière notamment en développant les partenariats avec les pays en développement. L’instrument privilégié de cette politique est le programme Horizon 2020. Ce programme doit en effet débuter en 2014 et se dérouler sur une durée de 6 ans. Doté d’un budget de 80 milliards d’euros, sa fonction première est de conforter l’activité des entreprises européennes compétitive sur le marché mondial, mais il s’inscrit avant tout et surtout dans une démarche de soutien des technologies durables.
Avec cette déclaration, les ministres de l’Environnement font montre de leur volonté de faire valoir en Europe, les considérations qui sont celles des sommets de la Terre depuis 1992. Ils entendent les traduire dans les faits notamment en matière d’éducation et de recherche. En octobre 2012, date à laquelle sont parues les « conclusions » des ministres, il est encore tôt pour dire si celles-ci porteront leurs fruits. Mais on ne peut que se réjouir que le personnel politique européen joue d’ores et déjà avec sérieux le jeu du volontarisme à l’issue d’un sommet qui n’avait pas rassemblé autant qu’escompté.
Mais Rio +20 a été plus qu’un coup d’épée dans l’eau. L’avènement a en effet su mobiliser certains acteurs mondiaux du développement durable, en premier lieu desquels figure l’Union européenne. Le 25 octobre 2012, soit plus de 3 mois après l’évènement, les ministres de l’Environnement européens se sont réunis en conseil pour tirer leurs conclusions quant au récent sommet de la Terre. En quelque 37 points, ils ont ainsi exprimé leur priorité dans le cadre de la poursuite du triple objectif, économique, social et environnemental, du développement durable.
Les ministres ont formulé plusieurs recommandations et objectifs. Parmi ceux-ci, on trouve notamment le projet de consultation publique intitulée « Vers un cadre de développement post-2015 ». L’objet de cette démarche est de recueillir les idées des ONG, des gouvernements, des académies, des entreprises et de la société civile quant à des initiatives pertinentes au regard des considérations environnementales et durables. On trouve également parmi les conclusions des ministres la mention d’un « besoin urgent » : celui d’inscrire l’effort d’éducation de celui, plus large, du développement d’une économie verte. Les ministres de l’Environnement européen exhortent ainsi les pays membres de l’Union européenne à doter leurs citoyens « des compétences nécessaires à la réalisation d’une économie verte ».
La recherche figure également parmi les priorités concrètes des ministres de l’Union. Ils déclarent ainsi vouloir intensifier les efforts en la matière notamment en développant les partenariats avec les pays en développement. L’instrument privilégié de cette politique est le programme Horizon 2020. Ce programme doit en effet débuter en 2014 et se dérouler sur une durée de 6 ans. Doté d’un budget de 80 milliards d’euros, sa fonction première est de conforter l’activité des entreprises européennes compétitive sur le marché mondial, mais il s’inscrit avant tout et surtout dans une démarche de soutien des technologies durables.
Avec cette déclaration, les ministres de l’Environnement font montre de leur volonté de faire valoir en Europe, les considérations qui sont celles des sommets de la Terre depuis 1992. Ils entendent les traduire dans les faits notamment en matière d’éducation et de recherche. En octobre 2012, date à laquelle sont parues les « conclusions » des ministres, il est encore tôt pour dire si celles-ci porteront leurs fruits. Mais on ne peut que se réjouir que le personnel politique européen joue d’ores et déjà avec sérieux le jeu du volontarisme à l’issue d’un sommet qui n’avait pas rassemblé autant qu’escompté.