Les cours des matières premières sont un indicateur qu’il faut savoir déchiffrer. « On l'appelle le « docteur copper ». Le cuivre (copper) est un excellent baromètre de l'économie mondiale, parce qu'il est utilisé partout, des circuits électroniques aux batteries en passant par le bâtiment. Quand ça va mal, il plonge ; quand ça va mieux, il grimpe. Ces temps-ci, ça va bien, très bien même, pour le docteur copper : son cours évolue autour des 10 000 dollars la tonne, pas loin de son record historique de 10 190 dollars atteint le 15 février 2011. Goldman Sachs estime même que la tonne du minerai pourrait atteindre 15 000 dollars en 2025 ! » nous apprend Le Point.
Le magazine souligne un aspect intéressant de la période économique agitée que nous traversons avec la tendance à la hausse des matières premières : « Évidemment, les experts mettent cette bonne santé sur le compte de la faiblesse du dollar, qui offre des opérations d'achat de cuivre à bon compte. Mais, plus largement, la perspective de reprise économique explique l'entrain du minerai, et de nombreuses autres matières premières comme l'aluminium, qui a gagné près de 20 % depuis le début de l'année. Autre indice : l'indice Bloomberg des matières premières a retrouvé son plus haut niveau depuis 2018, après avoir atteint son plus bas depuis quarante-cinq ans l'année dernière ».
Le pétrole ne déroge pas à la règle avec une augmentation des prix. Mais celle-ci répond à d’autres logiques que l’ensemble des matières premières. « Le pétrole fait partie de la fête, au moins à court et moyen terme. Si l'Opep a décidé, ce 21 avril, de ne pas toucher à son volume de production, elle maintient la perspective d'ouvrir les robinets à partir de mai. Certaines estimations évaluent la production à 99,7 millions de barils à la fin de l'année, contre 92,3 en janvier. Goldman Sachs prévoit d'ailleurs un baril à 80 dollars à court terme, contre une soixantaine aujourd'hui. Là encore, cette tendance, qui s'explique par la hausse de la demande, est à prendre avec des pincettes : l'Inde, troisième importateur d'or noir au monde, pourrait réviser sa croissance à cause de la flambée actuelle de l'épidémie » écrit Le Point. Rappelant qu’au-delà des prochains mois, il est plus ardu de se projeter.
Le magazine souligne un aspect intéressant de la période économique agitée que nous traversons avec la tendance à la hausse des matières premières : « Évidemment, les experts mettent cette bonne santé sur le compte de la faiblesse du dollar, qui offre des opérations d'achat de cuivre à bon compte. Mais, plus largement, la perspective de reprise économique explique l'entrain du minerai, et de nombreuses autres matières premières comme l'aluminium, qui a gagné près de 20 % depuis le début de l'année. Autre indice : l'indice Bloomberg des matières premières a retrouvé son plus haut niveau depuis 2018, après avoir atteint son plus bas depuis quarante-cinq ans l'année dernière ».
Le pétrole ne déroge pas à la règle avec une augmentation des prix. Mais celle-ci répond à d’autres logiques que l’ensemble des matières premières. « Le pétrole fait partie de la fête, au moins à court et moyen terme. Si l'Opep a décidé, ce 21 avril, de ne pas toucher à son volume de production, elle maintient la perspective d'ouvrir les robinets à partir de mai. Certaines estimations évaluent la production à 99,7 millions de barils à la fin de l'année, contre 92,3 en janvier. Goldman Sachs prévoit d'ailleurs un baril à 80 dollars à court terme, contre une soixantaine aujourd'hui. Là encore, cette tendance, qui s'explique par la hausse de la demande, est à prendre avec des pincettes : l'Inde, troisième importateur d'or noir au monde, pourrait réviser sa croissance à cause de la flambée actuelle de l'épidémie » écrit Le Point. Rappelant qu’au-delà des prochains mois, il est plus ardu de se projeter.