Rouvrir son entreprise le 11 mai sera possible, mais à de strices conditions. Le Journal du Dimanche vient de rendre public les grandes lignes du « protocole de déconfinement » et il s’annonce contraignant. D’autant qu’en cas de non-respect de ces règles, les entreprises pourront faire face à des poursuites civiles ou pénales.
« Parmi les mesures retenues par le ministère figure l'instauration d'un espace minimum de 4m² par salarié dans les commerces et les bureaux, ascenseurs compris. Si cette règle ne peut être mise en place, l'entreprise sera contrainte de fournir des masques à ses salariés. Les locaux, toilettes et poignées de portes devront par ailleurs être désinfectés chaque jour, voire plusieurs fois par jour, et les portillons de sécurité devront être condamnés. Si ce n'est pas possible, du gel hydroalcoolique devra être proposé à proximité. La prise de température, jugée trop intrusive, ne pourra en revanche pas être imposée par les entreprises, de même que des campagnes de dépistage du coronavirus » rapporte 20 Minutes, s’appuyant sur l’AFP.
Ces règles strictes ne sont pas faites pour décourager les entreprises mais pour bien insister sur le fait que la réouverture ne peut être envisagée que si les conditions peuvent être réunies. Des conseils avaient déjà été donnés secteur par secteur par le ministère du Travail, qui encourage à continuer à s’y référer.
Et pour les nombreuses entreprises qui ne peuvent pas garantir des conditions d’organisation compatibles avec les règles sanitaires, l’État mes encourage à garder le même mode de fonctionnement que jusqu’à présent. De nombreuses inconnues demeurent comme notamment les contrôles et conditions d’acceptation d’aides publiques en fonction des possibilités de reprise de l’activité, à distance ou non. Car même si le gouvernement a répété que les aides étaient maintenues, l’envie de braver l’interdit des règles sanitaires est largement motivé par la crainte de voir son activité sombrer.
« Parmi les mesures retenues par le ministère figure l'instauration d'un espace minimum de 4m² par salarié dans les commerces et les bureaux, ascenseurs compris. Si cette règle ne peut être mise en place, l'entreprise sera contrainte de fournir des masques à ses salariés. Les locaux, toilettes et poignées de portes devront par ailleurs être désinfectés chaque jour, voire plusieurs fois par jour, et les portillons de sécurité devront être condamnés. Si ce n'est pas possible, du gel hydroalcoolique devra être proposé à proximité. La prise de température, jugée trop intrusive, ne pourra en revanche pas être imposée par les entreprises, de même que des campagnes de dépistage du coronavirus » rapporte 20 Minutes, s’appuyant sur l’AFP.
Ces règles strictes ne sont pas faites pour décourager les entreprises mais pour bien insister sur le fait que la réouverture ne peut être envisagée que si les conditions peuvent être réunies. Des conseils avaient déjà été donnés secteur par secteur par le ministère du Travail, qui encourage à continuer à s’y référer.
Et pour les nombreuses entreprises qui ne peuvent pas garantir des conditions d’organisation compatibles avec les règles sanitaires, l’État mes encourage à garder le même mode de fonctionnement que jusqu’à présent. De nombreuses inconnues demeurent comme notamment les contrôles et conditions d’acceptation d’aides publiques en fonction des possibilités de reprise de l’activité, à distance ou non. Car même si le gouvernement a répété que les aides étaient maintenues, l’envie de braver l’interdit des règles sanitaires est largement motivé par la crainte de voir son activité sombrer.