La gestion de l’éclairage public est un dossier plus polémique qu’il n’y paraît. L’éclairage des villes contribue à la vie nocturne des agglomérations, notamment en termes de sécurité et d’image. Il n’en représente pas moins un gros poste de dépense énergétique et de pollution environnementale ; autant d’arguments à charge qui soulèvent parfois jusqu’à la question même de son maintien.
En dépit des services rendus, l’éclairage public génère en effet des impacts négatifs qui revêtent une nature à la fois sociétale, environnementale et économique. À cet égard, différents points cristallisent les contestations des représentants de la société civile. Par exemple, les lampadaires sphériques, dont l’éclairage est non directionnel, sont pointés du doigt par de nombreuses associations qui s’interrogent, avec bon sens, sur l’utilité d’éclairer le ciel en pleine nuit. L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN ) dénonce ainsi ce qu’elle considère être une surconsommation d’éclairages nocturnes venant perturber la faune et la flore et empêcher tout un chacun de jouir du bien universel qu’est le spectacle de la voûte céleste.
Au niveau économique, l’ancienneté des installations est bien souvent aussi à l’origine de déperditions énergétiques importantes. Or l’éclairage public compte pour 50% de la consommation d’électricité des petites communes et pèse pour près d’un quart de leur facture d’énergie. Tant pour des raisons financières que sociales, la question de l’obsolescence et de la vétusté des éclairages publics apparaît donc désormais comme relevant de l’intérêt général.
En dépit des services rendus, l’éclairage public génère en effet des impacts négatifs qui revêtent une nature à la fois sociétale, environnementale et économique. À cet égard, différents points cristallisent les contestations des représentants de la société civile. Par exemple, les lampadaires sphériques, dont l’éclairage est non directionnel, sont pointés du doigt par de nombreuses associations qui s’interrogent, avec bon sens, sur l’utilité d’éclairer le ciel en pleine nuit. L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN ) dénonce ainsi ce qu’elle considère être une surconsommation d’éclairages nocturnes venant perturber la faune et la flore et empêcher tout un chacun de jouir du bien universel qu’est le spectacle de la voûte céleste.
Au niveau économique, l’ancienneté des installations est bien souvent aussi à l’origine de déperditions énergétiques importantes. Or l’éclairage public compte pour 50% de la consommation d’électricité des petites communes et pèse pour près d’un quart de leur facture d’énergie. Tant pour des raisons financières que sociales, la question de l’obsolescence et de la vétusté des éclairages publics apparaît donc désormais comme relevant de l’intérêt général.
Fort de ce constat, l’État a missionné l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour piloter le projet de rénovation des éclairages publics de 31 900 communes de moins de 2 000 habitants d’ici 2020. Une subvention de 20 millions d’euros a ainsi été allouée à ce projet.
Il apparaît aujourd’hui que 40% des luminaires de l’éclairage public français ont plus de 25 ans et que l’on compte dans ce parc de luminaires une forte proportion d’équipements obsolètes tels que les lampes sphériques à vapeur de mercure, peu efficaces, et très consommatrices d’énergie. Dans le cadre de la mission confiée par l’État, l’objectif de l’Ademe est donc de réduire de moitié la consommation d’énergie des installations ayant fait l’objet de rénovation à horizon 2020. L’objectif global affiché de réduction des consommations énergétiques dans le cadre de ce dispositif est compris entre 19,7 et 21,4%, soit la consommation annuelle de 16 millions de français
En lançant ce chantier, l’État anticipe notamment sur l’entrée en vigueur en avril 2012 du règlement européen qui imposera le retrait du marché des lampes à vapeur de mercure haute pression. Naturellement, l'idée mobilise les collectivités territoriales, comme dans le Limousin où un appel à projets a été lancé en partenariat avec l’Adem pour la rénovation des installations d’éclairage public de plus de 700 communes. De nouvelles pistes technologiques, comme l’éclairage par LED, sont déjà considérées en vue d’un remplacement des équipements technologiquement dépassés.
Il apparaît aujourd’hui que 40% des luminaires de l’éclairage public français ont plus de 25 ans et que l’on compte dans ce parc de luminaires une forte proportion d’équipements obsolètes tels que les lampes sphériques à vapeur de mercure, peu efficaces, et très consommatrices d’énergie. Dans le cadre de la mission confiée par l’État, l’objectif de l’Ademe est donc de réduire de moitié la consommation d’énergie des installations ayant fait l’objet de rénovation à horizon 2020. L’objectif global affiché de réduction des consommations énergétiques dans le cadre de ce dispositif est compris entre 19,7 et 21,4%, soit la consommation annuelle de 16 millions de français
En lançant ce chantier, l’État anticipe notamment sur l’entrée en vigueur en avril 2012 du règlement européen qui imposera le retrait du marché des lampes à vapeur de mercure haute pression. Naturellement, l'idée mobilise les collectivités territoriales, comme dans le Limousin où un appel à projets a été lancé en partenariat avec l’Adem pour la rénovation des installations d’éclairage public de plus de 700 communes. De nouvelles pistes technologiques, comme l’éclairage par LED, sont déjà considérées en vue d’un remplacement des équipements technologiquement dépassés.
À termes, la mission de rénovation des éclairages publics confiés par l’État à l’Adem devrait permettre aux communes de réaliser de substantielles économies d’énergie. Le remplacement des lampadaires trop anciens ou trop peu efficaces est censé réduire l’impact de l’éclairage nocturne sur l’environnement et contribuer à la préservation de la qualité d’observation du ciel étoilé. Le remplacement de ces équipements constitue aussi l’occasion d’expérimenter sur des villes pilotes l’efficacité de nouvelles technologies économes en énergie. En matière de développement durable, la création de richesse et de bien commun peut donc aussi et surtout passer par la politique de la ville.