Les réseaux sociaux, une fois de plus, on fait évoluer des mentalités. S’ils ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la société, ces endroits de communication rassemblent les militants de tous bords. Ils permettent donc, pour le moins, d’observer les pratiques de ces derniers. A ce titre, une nouvelle pratique venue des Etats-Unis interroge. Il s’agit du « name and shame » ou « online shaming » qui consiste à alerter le public sur le comportement d’une personne ou d’une entreprise.
Le principe est simple, lorsque le comportement, les propos ou les positions d’une personne sont jugées choquantes, l’idée est de les souligner et d’appeler à l’opprobre. « Il est certes salutaire de pointer des propos racistes ou de provoquer une remise en question des comportements les plus partagés. Mais le procédé interroge – ou du moins, son apparente banalité, dans l’océan des échanges qui ont lieu chaque jour sur les réseaux sociaux » commente Le Monde, qui questionne cette tendance. « De telles humiliations se produisent de façon quotidienne, sur des sujets divers, au sein de toutes les communautés, sur tous les réseaux ou presque. L’humiliation publique est pourtant un procédé que les sociétés occidentales ont cherché à minimiser, voire à éradiquer, au moins depuis l’instauration de l’Etat de droit. Alors pourquoi une telle résurgence aujourd’hui ? Les réseaux sociaux lui fourniraient-ils une arène propice ? »
Le principal problème de ce comportement est qu’il est facilement teinté d’idéologie. Ainsi, une opinion contraire sera jugée suffisamment révoltante pour que le processus d’humiliation en ligne soit engagé. Les cas sont nombreux où finalement plutôt que de discuter d’une prise de position, les commentaires alternent entre ceux qui félicitent et ceux qui s’insurgent. C’est finalement la grande limite de l’exercice qui idéologise tout.
Les militants qui de bonne foi relèvent des comportements irresponsables d’entreprises ou de personnes alertent désormais l’opinion en partageant les codes de ceux qui jettent l’anathème sur tout ce qui ne s’accorde pas avec leurs idées. Sans forcément changer de méthode, il est urgent de prendre un peu de recul sur ces nouvelles habitudes. D’autant que de plus en plus, les courants idéologiques fonctionnent en vase clos et répondent à des codes précis. Les grandes causes elles, doivent éviter cette facilité et chercher à installer une rhétorique transpartisane.
Le principe est simple, lorsque le comportement, les propos ou les positions d’une personne sont jugées choquantes, l’idée est de les souligner et d’appeler à l’opprobre. « Il est certes salutaire de pointer des propos racistes ou de provoquer une remise en question des comportements les plus partagés. Mais le procédé interroge – ou du moins, son apparente banalité, dans l’océan des échanges qui ont lieu chaque jour sur les réseaux sociaux » commente Le Monde, qui questionne cette tendance. « De telles humiliations se produisent de façon quotidienne, sur des sujets divers, au sein de toutes les communautés, sur tous les réseaux ou presque. L’humiliation publique est pourtant un procédé que les sociétés occidentales ont cherché à minimiser, voire à éradiquer, au moins depuis l’instauration de l’Etat de droit. Alors pourquoi une telle résurgence aujourd’hui ? Les réseaux sociaux lui fourniraient-ils une arène propice ? »
Le principal problème de ce comportement est qu’il est facilement teinté d’idéologie. Ainsi, une opinion contraire sera jugée suffisamment révoltante pour que le processus d’humiliation en ligne soit engagé. Les cas sont nombreux où finalement plutôt que de discuter d’une prise de position, les commentaires alternent entre ceux qui félicitent et ceux qui s’insurgent. C’est finalement la grande limite de l’exercice qui idéologise tout.
Les militants qui de bonne foi relèvent des comportements irresponsables d’entreprises ou de personnes alertent désormais l’opinion en partageant les codes de ceux qui jettent l’anathème sur tout ce qui ne s’accorde pas avec leurs idées. Sans forcément changer de méthode, il est urgent de prendre un peu de recul sur ces nouvelles habitudes. D’autant que de plus en plus, les courants idéologiques fonctionnent en vase clos et répondent à des codes précis. Les grandes causes elles, doivent éviter cette facilité et chercher à installer une rhétorique transpartisane.