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Les abeilles en danger face à l'utilisation de trois pesticides

31/08/2015



Une étude de l’Autorité de sécurité des aliments (EFSA) publiée récemment souligne les dangers pour la santé des abeilles de trois pesticides dits néonicotinoïdes.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.

Un communiqué de Greenpeace, l’organisation non gouvernementale qui agit en faveur de l’environnement, explique les différents dangers de ses pesticides dangereux, non seulement pour les abeilles, mais aussi pour l’agriculture dans son ensemble.


« Une grave menace pour l’avenir de l’agriculture »

Dans son étude, l’Autorité européenne de sécurité des aliments conclue que « des risques élevés avaient été identifiés ou ne pouvaient pas être exclus ». Elle ajoute que « l'évaluation des risques pour les pollinisateurs autres que les abeilles ne peut pas être menée à bien faute de données scientifiques ».

Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture pour Greenpeace France ajoute : « L'EFSA a confirmé ce que de nombreuses études scientifiques avaient déjà établi : les néonicotinoïdes représentent une grave menace pour les abeilles et l'avenir de l'agriculture. »
 
 Le communiqué de Greenpeace explique que trois pesticides « font actuellement l'objet d'une interdiction partielle à l'échelle européenne, mais cette interdiction arrivera à échéance le 31 décembre 2015. » Il ajoute que La Commission européenne s’apprête à s'appuyer sur l'évaluation de l'EFSA pour décider de l'avenir de cette mesure.

Suzanne Dalle souligne l’urgence avec laquelle il faut agir en faveur des abeilles, mais aussi de l’ensemble des cultures : « Suite à la publication de cette étude accablante, il est nécessaire que la Commission étende l'interdiction de ces substances à tous les usages et à toutes les cultures, et qu'elle mette fin au système de dérogations à la carte actuellement en vigueur, poursuit Suzanne Dalle. Des alternatives non chimiques existent: l'Union européenne devrait encourager les agriculteurs à les appliquer et le gouvernement français devrait investir dans ces alternatives».

Dans un rapport publié récemment, Greenpeace rappelle qu'il existe « de nombreuses méthodes alternatives aux pesticides », tels que « les cultures associées », « l'introduction de plantes hôtes de prédateurs naturels », ou encore « l'utilisation de l'argile kaolinite pour protéger les feuilles et empêcher les insectes de les attaquer. »
 






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