Alors qu’aucune décision ferme n’avait été prise sur le sujet en fin d’année scolaire dernière, le nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, a finalement décidé de politiser jusqu’au bout le port de l’abaya à l’école. « J’ai décidé qu’on ne pourrait plus porter l’abaya à l’école », a-t-il annoncé lors du journal télévisé de TF1 .
Pour expliquer cette position, le ministre affirme qu’il est nécessaire que l’on ne puisse « pas être capable d’identifier la religion des élèves en les regardant ». Une prise de position forte qui tranche avec le flottement qui existait à ce sujet depuis près d’un an. « Depuis près d’un an, principaux et proviseurs confrontés à des élèves en abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements) ou en qamis (tuniques longues pour les hommes) demandent des « consignes claires » pour savoir si oui ou non ces vêtements manifestent ostensiblement une appartenance religieuse, contraire à la loi du 15 mars 2004. Dans une note confidentielle, le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République prônait dès juin 2022 la fermeté, « soucieux de ne pas laisser à nouveau les personnels de direction livrés à eux-mêmes », précise Alain Seksig, secrétaire général de l’instance », résume Le Monde.
En novembre de l’année dernière, une circulaire avait été envoyée pour les directions d’établissements mais le sujet était resté en suspens, notamment du fait que l’abaya n’est pas en tant que tel un habit religieux mais qu’il est tout de même brandi comme un signe de reconnaissance. Laissant ainsi aux différents établissements le choix d’interdire ou non cette tenue.
« Or, depuis un an, les signalements d’atteinte à la laïcité ne font que croître. Ils sont en augmentation de 120 % entre l’année scolaire 2022-2023 et la précédente (4 710 contre 2 167), selon une note des services de l’Etat dont Le Monde a eu copie. Pour la période d’avril à juin, le nombre de contestations s’élève à 1 892. Un chiffre jamais atteint depuis la mise en place de ce comptage, en 2018, à mettre en regard des 12 millions d’élèves que comptait la France en 2022-2023. Cette progression est due en grande partie aux signalements de port de signes ou de tenues « religieuses », à l’instar des abayas et des qamis. Ils représentaient 15 % à 20 % des faits rapportés jusqu’au printemps 2022 et dépassent désormais les 40 % des remontées mensuelles », explique Le Monde.
Pour expliquer cette position, le ministre affirme qu’il est nécessaire que l’on ne puisse « pas être capable d’identifier la religion des élèves en les regardant ». Une prise de position forte qui tranche avec le flottement qui existait à ce sujet depuis près d’un an. « Depuis près d’un an, principaux et proviseurs confrontés à des élèves en abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements) ou en qamis (tuniques longues pour les hommes) demandent des « consignes claires » pour savoir si oui ou non ces vêtements manifestent ostensiblement une appartenance religieuse, contraire à la loi du 15 mars 2004. Dans une note confidentielle, le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République prônait dès juin 2022 la fermeté, « soucieux de ne pas laisser à nouveau les personnels de direction livrés à eux-mêmes », précise Alain Seksig, secrétaire général de l’instance », résume Le Monde.
En novembre de l’année dernière, une circulaire avait été envoyée pour les directions d’établissements mais le sujet était resté en suspens, notamment du fait que l’abaya n’est pas en tant que tel un habit religieux mais qu’il est tout de même brandi comme un signe de reconnaissance. Laissant ainsi aux différents établissements le choix d’interdire ou non cette tenue.
« Or, depuis un an, les signalements d’atteinte à la laïcité ne font que croître. Ils sont en augmentation de 120 % entre l’année scolaire 2022-2023 et la précédente (4 710 contre 2 167), selon une note des services de l’Etat dont Le Monde a eu copie. Pour la période d’avril à juin, le nombre de contestations s’élève à 1 892. Un chiffre jamais atteint depuis la mise en place de ce comptage, en 2018, à mettre en regard des 12 millions d’élèves que comptait la France en 2022-2023. Cette progression est due en grande partie aux signalements de port de signes ou de tenues « religieuses », à l’instar des abayas et des qamis. Ils représentaient 15 % à 20 % des faits rapportés jusqu’au printemps 2022 et dépassent désormais les 40 % des remontées mensuelles », explique Le Monde.