A l’occasion de la journée mondiale sans tabac de l’OMS, force est de constater que le tabagisme reste un sujet majeur de santé publique. « Alors que l’OMS organise ce 31 mai la journée mondiale sans tabac, la France compte toujours près de 12 millions de fumeurs quotidiens chez les 18-75 ans. Après une baisse d’une ampleur inédite entre 2016 et 2019, le tabagisme s’est stabilisé dans le pays, mais les inégalités sont fortes en fonction du milieu social, selon les résultats d’une étude publiée ce mercredi par Santé Publique France. En 2022, en France métropolitaine, près du tiers des personnes de 18-75 ans déclaraient fumer (31,8 %), quotidiennement pour un quart (24,5 %). L’augmentation observée parmi les femmes entre 2019 et 2021 ne semble pas se poursuivre », résume 20 Minutes.
Entre 2016 et 2019, la part des fumeurs est passée de 29,4% à 24%. Mais depuis cette période, marquée par une forte hausse des prix, la part de fumeur s’est stabilisée. « La prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est plus faible : elle varie de 30,8 % parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat à 16,8 % parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat. Elle est également la plus élevée parmi le tiers de la population dont les revenus sont les plus bas (33,6 %) ; enfin, parmi les 18-64 ans, la prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée parmi les personnes au chômage (42,3 %), que parmi les actifs occupés (26,1 %) ou les étudiants (19,1 %) », souligne le journal gratuit.
Mais si les chiffres stagnent, l’étude de Santé Publique France relève que l’accompagnement des fumeurs vers l’arrêt reste un objectif réaliste puisque près de 60% des fumeurs quotidiens interrogés déclarent vouloir arrêter, plus d’un quart affirme en avoir le projet dans les six mois et 30% disent avoir essayé durant l’année précédente.
Entre 2016 et 2019, la part des fumeurs est passée de 29,4% à 24%. Mais depuis cette période, marquée par une forte hausse des prix, la part de fumeur s’est stabilisée. « La prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est plus faible : elle varie de 30,8 % parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat à 16,8 % parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat. Elle est également la plus élevée parmi le tiers de la population dont les revenus sont les plus bas (33,6 %) ; enfin, parmi les 18-64 ans, la prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée parmi les personnes au chômage (42,3 %), que parmi les actifs occupés (26,1 %) ou les étudiants (19,1 %) », souligne le journal gratuit.
Mais si les chiffres stagnent, l’étude de Santé Publique France relève que l’accompagnement des fumeurs vers l’arrêt reste un objectif réaliste puisque près de 60% des fumeurs quotidiens interrogés déclarent vouloir arrêter, plus d’un quart affirme en avoir le projet dans les six mois et 30% disent avoir essayé durant l’année précédente.