La fin de la guerre en Ukraine n’est pas pour demain. C’est ce que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a martelé dans une interview publiée dimanche. « Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à une fin rapide de la guerre en Ukraine, dans une interview publiée dimanche. « La plupart de guerres durent plus longtemps que ce qui avait été prévu lorsqu'elles ont débuté », a souligné M. Stoltenberg dans cette interview au groupe de média allemand Funke. « Par conséquent nous devons nous préparer à une longue guerre en Ukraine », a-t-il ajouté. Le conflit a débuté en février 2022, lorsque les forces armées russes ont envahi l'Ukraine. L'armée ukrainienne mène depuis juin une contre-offensive pour repousser les forces russes dans le Sud et l'Est, mais cette opération n'a permis de reprendre qu'un nombre limité de localités », compile l’OTAN dans un communiqué.
Insistant sur le fait que l’OTAN et ses membres souhaitaient une paix la plus rapide possible, il ajoute que « dans le même temps nous devons reconnaître [que] si le président Zelensky et les Ukrainiens cessent le combat, leur pays n'existera plus. » Insistant sur le fait que c’était à l’agresseur de déposer les armes et non l’agressé.
« Quant au souhait de l'Ukraine de rejoindre l'Alliance atlantique, M. Stoltenberg a assuré : « Il ne fait aucun doute que tôt ou tard l'Ukraine sera dans l'OTAN. » Kiev s'est rapproché de l'OTAN lors du sommet de l'Alliance en juillet, a-t-il expliqué. « Lorsque cette guerre prendra fin, nous aurons besoin de garanties de sécurité pour l'Ukraine. Autrement, l'histoire pourrait se répéter », a-t-il averti. A Vilnius, les dirigeants de l'Alliance sont convenus que l'Ukraine pourrait rejoindre l'OTAN une fois que certaines conditions seront remplies, les dirigeants américain et allemand soulignant que parmi ces conditions figurent des réformes pour protéger la démocratie et l'Etat de droit », conclue le texte de l’OTAN.