Le texte devait être l’argument principal pour donner au gouvernement une majorité franche. Cela n’a pas été le cas et le projet de loi de protection du pouvoir d’achat s’annonce comme la première bataille politique de ce nouveau quinquennat. « Pour lutter contre l’inflation, le gouvernement lève le voile, jeudi 7 juillet, sur une série de mesures très attendues – et destinées à protéger le pouvoir d’achat de la population. Ces mesures seront examinées en conseil des ministres à partir de 16 heures, prélude à leur examen par le Parlement durant l’été. « L’urgence du pouvoir d’achat » est le « premier défi » pour le gouvernement et le Parlement, a défendu la première ministre, Elisabeth Borne, dans son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, mercredi » résume Le Monde.
En 2022, les premières estimations tablent sur un recul de 1% du pouvoir d’achat avec une inflation moyenne de 5,5%. « Après déjà plus de 25 milliards d’euros déboursés depuis l’automne 2021 pour atténuer, en particulier, la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement présentera dans deux textes (un projet de budget rectificatif et une loi pouvoir d’achat) une nouvelle salve d’aides pour un montant à peu près équivalent, dont voici les principales » ajoute le quotidien.
Le bouclier tarifaire va être conservé pour le carburant tandis qu’une indemnité sera versée aux personnes aux revenus modestes et aux personnes qui roulent le plus. Une mesure qui va couter cher à l’État puisque pour des aides inférieures et d’avril à juin, le bouclier tarifaire de 18 centimes a couté 4 milliards d’euros.
Par ailleurs, précise Le Monde : « Les prestations familiales et les minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) vont également être revalorisées de 4 %. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8 % en avril. Les 5,7 millions d’agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet, de 3,5 % de la valeur du point d’indice, qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d’euros répartis entre l’Etat (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliard). Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7 % de la participation de l’Etat au financement de la restauration collective. »
Des chèques alimentaires seront aussi versés, sur le même modèle que ceux versé durant la crise covid. 9 millions de foyers recevront ainsi 100 euro ainsi que 50 euros par enfant à charge.
En 2022, les premières estimations tablent sur un recul de 1% du pouvoir d’achat avec une inflation moyenne de 5,5%. « Après déjà plus de 25 milliards d’euros déboursés depuis l’automne 2021 pour atténuer, en particulier, la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement présentera dans deux textes (un projet de budget rectificatif et une loi pouvoir d’achat) une nouvelle salve d’aides pour un montant à peu près équivalent, dont voici les principales » ajoute le quotidien.
Le bouclier tarifaire va être conservé pour le carburant tandis qu’une indemnité sera versée aux personnes aux revenus modestes et aux personnes qui roulent le plus. Une mesure qui va couter cher à l’État puisque pour des aides inférieures et d’avril à juin, le bouclier tarifaire de 18 centimes a couté 4 milliards d’euros.
Par ailleurs, précise Le Monde : « Les prestations familiales et les minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) vont également être revalorisées de 4 %. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8 % en avril. Les 5,7 millions d’agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet, de 3,5 % de la valeur du point d’indice, qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d’euros répartis entre l’Etat (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliard). Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7 % de la participation de l’Etat au financement de la restauration collective. »
Des chèques alimentaires seront aussi versés, sur le même modèle que ceux versé durant la crise covid. 9 millions de foyers recevront ainsi 100 euro ainsi que 50 euros par enfant à charge.