Les perturbateurs endocriniens sont un sujet majeur de préoccupation. Alors que les études sur leurs conséquences sur la santé et l’environnement se multiplient, la Commission européenne vient de publier un document à ce sujet. Détaillant la stratégie de l’UE pour la protection des personnes et de l’environnement, l’initiative est saluée par un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire. « La France se félicite ainsi des avancées apportées par cette stratégie, notamment : Elle affirme l'objectif général de réduction de l'exposition de la population et de l'environnement à ces substances, en particulier les populations vulnérables ; Elle confirme que la Commission fonde son approche sur l'application du principe de précaution et prévoit de renforcer la recherche à l'échelle européenne, ce qui constitue un signal positif sur une thématique où les connaissances manquent ; Elle prévoit l'organisation par la Commission européenne d'un forum européen annuel réunissant l'ensemble des parties prenantes autour de la question des perturbateurs endocriniens ; . Elle conduira à la mise en place d'un portail d'information regroupant l'ensemble des informations disponibles sur les perturbateurs endocriniens, contribuant ainsi à répondre aux interrogations croissantes des citoyens européens sur les effets de ces substances » avance le texte.
Satisfait sur les grandes lignes, le ministère français montre tout de même du doigt certains points à améliorer. Parmi ceux-ci, le communiqué invite la commission à aller plus loin dans la prise en compte de toutes les formes d’expositions qui existent : emballages, jouets, cosmétiques, produits de consommation… « La France invite également la Commission à appliquer sans délai les critères d'identification des perturbateurs endocriniens nouvellement approuvés à toutes les substances phytopharmaceutiques et biocides qui sont en cours de réexamen et à anticiper le réexamen de certaines substances préoccupantes » ajoute le texte
Enfin, le ministère de la Transition estime qu’il est indispensable d’accompagner l’initiative d’une réforme des mécanismes d’évaluation des substances chimiques. « Au plan national, la France souligne enfin que la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, approuvée en 2014, est en cours de révision ; elle sera mise en consultation d'ici la fin de l'année »lit-on.
Satisfait sur les grandes lignes, le ministère français montre tout de même du doigt certains points à améliorer. Parmi ceux-ci, le communiqué invite la commission à aller plus loin dans la prise en compte de toutes les formes d’expositions qui existent : emballages, jouets, cosmétiques, produits de consommation… « La France invite également la Commission à appliquer sans délai les critères d'identification des perturbateurs endocriniens nouvellement approuvés à toutes les substances phytopharmaceutiques et biocides qui sont en cours de réexamen et à anticiper le réexamen de certaines substances préoccupantes » ajoute le texte
Enfin, le ministère de la Transition estime qu’il est indispensable d’accompagner l’initiative d’une réforme des mécanismes d’évaluation des substances chimiques. « Au plan national, la France souligne enfin que la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, approuvée en 2014, est en cours de révision ; elle sera mise en consultation d'ici la fin de l'année »lit-on.