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Le patron du Medef contre la généralisation du télétravail

04/06/2020



Alors que pour beaucoup les deux mois de confinement ont été la preuve que le télétravail peut fonctionner sur des longues périodes, le patron du Medef n’est pas convaincu. Il a souligné que le monde du télétravail n’était pas tout rose.



Creative Commons - Pixabay
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L’heure du télétravail est-elle arrivée ? Annoncée depuis des années, la révolution du travail depuis chez soi pour les métiers de service pourrait être facilitée par les deux mois de confinement. Beaucoup d’entreprises se sont adaptées et ont fait évoluer leur mode de fonctionnement avec cette contrainte. Pour autant, est ce que le bilan des derniers mois a fait changer d’avis les patrons ? Pour leur représentant, Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef, le tableau n’est pas tout rose. 

Interrogé par Europe 1 , il a insisté sur le fait que travailler en collectif c’était aussi se voir et se retrouver au même endroit. « Selon lui, cette « solution » a « amené beaucoup de satisfaction pour certains salariés mais aussi des contraintes, des burn-outs, des problèmes de management au sein des entreprises », a-t-il ajouté. « Je crois qu'on a besoin de retourner au travail », de « se voir », de « se parler », de « recréer de la richesse tous ensemble », a souligné le président du Medef qui « va lancer, avec les partenaires sociaux, un bilan » sur cette période. Une réflexion qui intervient alors que plusieurs entreprises envisagent de pérenniser ce mode de fonctionnement » résume la radio qui l’a interrogé.

Difficile de toute façon d’avoir une opinion catégorique sur ce sujet. Télétravailler pendant le Covid-19, sans solution pour les enfants ni de moments pour prendre l’air n’a pas forcément été le meilleur moyen de se faire une idée sur le travail à distance. D’autant que l’intérêt du télétravail est la flexibilité de l’organisation en fonction des enjeux personnels et professionnels. Ce qui est certain c’est qu’avec les deux mois de confinement les entreprises ont été obligées de s’adapter. Et lors des prochains mouvements sociaux ou gênes en tous genres pour se déplacer, reprendre quelques jours ce mode de fonctionnement peut nettement améliorer les conditions de travail.






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