Le 29 septembre le ministère des Affaires sociales et de la santé annonce le lancement d’un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques, nous apprend un communiqué du ministère publié sur son site internet. « Ce plan d’action a été présenté ce matin aux associations de défense des malades. Une concertation est engagée avec elles sur les modalités de mise en œuvre des mesures. Par cette initiative, la ministre répond aux besoins de prise en charge des malades, renforce les outils de prévention et d’information, et développe la recherche sur cette maladie. Elle poursuit les actions engagées depuis 2012 pour lutter contre cette maladie. »
Pour la ministre Marisol Touraine, « ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme. Il permet de mieux comprendre la maladie, de soigner plus efficacement les patients et de mobiliser tous les outils disponibles pour prévenir la maladie. »
Pour la ministre Marisol Touraine, « ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme. Il permet de mieux comprendre la maladie, de soigner plus efficacement les patients et de mobiliser tous les outils disponibles pour prévenir la maladie. »
Sensibilisation et prise en charge
Parmi les grandes lignes avancées, le ministère veut renforcer l’information pour mieux faire connaitre cette maladie et les empêcher de nouveaux cas : « installation par l’Office national des forêts (ONF) et Santé publique France de panneaux d’information pour les promeneurs et les randonneurs à l’entrée des forêts ; mise en place d’une application sur « smartphone » permettant de signaler la présence de tiques, à l’instar du dispositif existant pour les moustiques ; amplification des actions d’information à destination de la population, et de formation des professionnels de santé, sur les maladies transmises par les tiques (affiches, dépliants, etc.). »
Par ailleurs, le ministère dit vouloir aider les professionnels de santé à diagnostiquer plus efficacement la maladie : « mise à disposition des médecins d’un bilan standardisé décrivant la liste des examens permettant un diagnostic complet chez toute personne présentant des symptômes évocateurs ; mise en place d’un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS), élaboré en lien avec les associations, pour assurer une prise en charge standardisée et remboursée des malades sur l’ensemble du territoire ; ouverture en 2017 de centres de prise en charge spécialisés, regroupant toutes les spécialités impliquées : ces centres seront également un lieu de formation des professionnels. »
Par ailleurs, le ministère dit vouloir aider les professionnels de santé à diagnostiquer plus efficacement la maladie : « mise à disposition des médecins d’un bilan standardisé décrivant la liste des examens permettant un diagnostic complet chez toute personne présentant des symptômes évocateurs ; mise en place d’un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS), élaboré en lien avec les associations, pour assurer une prise en charge standardisée et remboursée des malades sur l’ensemble du territoire ; ouverture en 2017 de centres de prise en charge spécialisés, regroupant toutes les spécialités impliquées : ces centres seront également un lieu de formation des professionnels. »