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Le procédé déplait aux principaux concernés. « Des personnalités politiques, des journalistes, des scientifiques et d’autres leaders d’opinion en tout genre, tous fichés, sans leur consentement : c’est illégal. C’est pourtant bien ce qu’ont découvert des journalistes de France 2 et du Monde chez le cabinet de lobbying de Monsanto. Un listing censé aider l’entreprise dans sa bataille pour sauver le glyphosate, très contesté, mais ingrédient majeur de son best-seller : l’herbicide Roundup. C’est Publicis consulting qui a créé ce fichier » résume 20 Minutes , dans la foulée des révélations de France 2. Oubliant de préciser que le document a été constitué par Fleishman-Hillard, comme l’a indiqué Le Monde.
La chaine publique affirme que le listing est interdit par la loi et qu’il est même passible de cinq ans de prison et 300 000 euros d’amende. Pour cela il faut que la liste ait été dressée sans le consentement et sans que les personnes concernées ne le sachent. « Les journalistes qui ont enquêté, ont testé plusieurs noms listés : tous ont dit ignorer l’existence d’un tel fichier. D’ailleurs les deux médias à l’origine de ces révélations ont d’ores et déjà porté plainte, à cause de la présence de plusieurs de leurs journalistes dans ce listing. Ce fichier ne comporte pas que les noms et coordonnées de ces élus ou journalistes. Monsanto classe aussi les personnes en fonction de leur influence, forte ou faible, et de leur propension, réelle ou supposée, à défendre le glyphosate. » continue le média en ligne.
Les suites judiciaires seront intéressantes à observer d’autant que les listes de journalistes ou de leaders d’opinions sont finalement un outil de travail assez commun pour des communicants ou lobbyistes. Quant à l’évaluation des positions des uns ou des autres sur le glyphosate, elle ne semble pas non plus problématique en elle-même. En revanche, les médias font état de « stratégies d’isolement » des personnalités. Le détail de ces dernières mérite que plus de lumière soit faite. « Le nouveau propriétaire de Monsanto, Bayer, a dit ne pas avoir connaissance de ce listing. De son côté, le patron de Publicis consulting se défend en expliquant qu’il n’était pas en place au moment de la création du fichier » conclue 20 Minutes.
La chaine publique affirme que le listing est interdit par la loi et qu’il est même passible de cinq ans de prison et 300 000 euros d’amende. Pour cela il faut que la liste ait été dressée sans le consentement et sans que les personnes concernées ne le sachent. « Les journalistes qui ont enquêté, ont testé plusieurs noms listés : tous ont dit ignorer l’existence d’un tel fichier. D’ailleurs les deux médias à l’origine de ces révélations ont d’ores et déjà porté plainte, à cause de la présence de plusieurs de leurs journalistes dans ce listing. Ce fichier ne comporte pas que les noms et coordonnées de ces élus ou journalistes. Monsanto classe aussi les personnes en fonction de leur influence, forte ou faible, et de leur propension, réelle ou supposée, à défendre le glyphosate. » continue le média en ligne.
Les suites judiciaires seront intéressantes à observer d’autant que les listes de journalistes ou de leaders d’opinions sont finalement un outil de travail assez commun pour des communicants ou lobbyistes. Quant à l’évaluation des positions des uns ou des autres sur le glyphosate, elle ne semble pas non plus problématique en elle-même. En revanche, les médias font état de « stratégies d’isolement » des personnalités. Le détail de ces dernières mérite que plus de lumière soit faite. « Le nouveau propriétaire de Monsanto, Bayer, a dit ne pas avoir connaissance de ce listing. De son côté, le patron de Publicis consulting se défend en expliquant qu’il n’était pas en place au moment de la création du fichier » conclue 20 Minutes.