Alors qu’en France, la piste du gaz de schiste semble bannie, le Royaume-Uni suit les exemples polonais et américain en misant sur cette forme d’hydrocarbure. En conférence de presse, le Premier ministre David Cameron a affirmé mettre « tout en œuvre pour le gaz de schiste ». Pour le PM ce secteur « sera synonyme de plus d’emplois, de plus d’opportunités et de sécurité économique ».
Le secrétaire d’Etat chargé du commerce, Michael Fallon estime lui que c'est une « opportunité » à saisir. « Dans les années 70, le pétrole de la mer du Nord nous a permis de sortir notre économie de sa stagnation handicapante. Nous avons une chance comparable de créer des dizaines de milliers d'emplois et la sécurité énergétique » estime-t-il.
Le secrétaire d’Etat chargé du commerce, Michael Fallon estime lui que c'est une « opportunité » à saisir. « Dans les années 70, le pétrole de la mer du Nord nous a permis de sortir notre économie de sa stagnation handicapante. Nous avons une chance comparable de créer des dizaines de milliers d'emplois et la sécurité énergétique » estime-t-il.
Avantages fiscaux aux communes
Lors de son allocution, David Cameron a engagé son gouvernement vers un soutien fiscal des collectivités locales qui s’inscriraient dans une démarche favorable au gaz de schiste. Les communes qui laisseront des projets d’exploitation s’installer durablement recevront la totalité de la taxe professionnelle, à la place des 50% habituels. Le gouvernement estime que ces aides pourraient constituer un gain de 2 millions d’euros par an et par site.
Les écologistes sont montés immédiatement au créneau après cette annonce. Un porte-parole de Greenpeace est allé jusqu’à la qualifier de « corruption » cette mesure qui demande aux municipalités « d’ignorer les risques et la menace d’une industrialisation à grande échelle en échange de monnaie ».
La décision britannique jure avec la situation française où la fracture hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste est interdite. D’après le Financial Times, le groupe français Total aurait obtenu une licence d’exploitation de ce gaz dans la région centre de l’Angleterre. Il deviendrait ainsi le premier groupe à se placer sur le marché britannique.
Les écologistes sont montés immédiatement au créneau après cette annonce. Un porte-parole de Greenpeace est allé jusqu’à la qualifier de « corruption » cette mesure qui demande aux municipalités « d’ignorer les risques et la menace d’une industrialisation à grande échelle en échange de monnaie ».
La décision britannique jure avec la situation française où la fracture hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste est interdite. D’après le Financial Times, le groupe français Total aurait obtenu une licence d’exploitation de ce gaz dans la région centre de l’Angleterre. Il deviendrait ainsi le premier groupe à se placer sur le marché britannique.