Oui on économise de l’électricité grâce à l’heure d’hiver, mais de moins en moins. Voilà comment on pourrait résumer un article du Figaro qui s’est attaché à « vérifier » les propos du commissaire européen en charge du marché intérieur, Thierry Breton. Ce dernier a en effet défendu le changement d’heure, considérant qu’il faisait partie de ces petits gestes qui participent à consommer moins.
« Changer d'heure et s'aligner sur les horaires d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Si, au départ, ce dispositif devait être provisoire, il s'est instauré progressivement en Europe. Un seul changement à l'heure estivale s'est généralisé dans tous les pays, qui définissaient chacun leur date. Pour simplifier les échanges au sein de l'Union européenne, le Parlement a décidé d'harmoniser le changement d'heure et depuis 2002, il s'opère de façon homogène, lors des derniers week-ends des mois de mars et d'octobre », rapporte Le Figaro.
Le quotidien explique ensuite que cela a fonctionné dans les premières décennies avec d’importantes économies d’énergie. Puis, de moins en moins clairement au fur et à mesure que les efficacité d’énergie se sont appliquées sur les éclairages. « En 1996, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a estimé un gain d'électricité de l'ordre de 1200 gigawattheures (GWh) par an en France. Mais cette économie d'énergie a diminué progressivement, pour s'établir à 440 GWh en 2009, soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages. Et les économies continuent de baisser, arrivant à un niveau «modeste» selon l'Ademe : ces dernières années, elles s'élevaient à 351 GWh, soit 0,07% de la consommation d'électricité en France. De son côté, la Commission européenne a calculé en 2017 que le changement d'heure permettait d'économiser 0,5% de la consommation énergétique totale des ménages européens », appuie le journal.
Finalement, estime le quotidien dans sa « vérification », le changement d’heure permet de faire économiser 0,07% de l’électricité consommée annuellement.
« Changer d'heure et s'aligner sur les horaires d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Si, au départ, ce dispositif devait être provisoire, il s'est instauré progressivement en Europe. Un seul changement à l'heure estivale s'est généralisé dans tous les pays, qui définissaient chacun leur date. Pour simplifier les échanges au sein de l'Union européenne, le Parlement a décidé d'harmoniser le changement d'heure et depuis 2002, il s'opère de façon homogène, lors des derniers week-ends des mois de mars et d'octobre », rapporte Le Figaro.
Le quotidien explique ensuite que cela a fonctionné dans les premières décennies avec d’importantes économies d’énergie. Puis, de moins en moins clairement au fur et à mesure que les efficacité d’énergie se sont appliquées sur les éclairages. « En 1996, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a estimé un gain d'électricité de l'ordre de 1200 gigawattheures (GWh) par an en France. Mais cette économie d'énergie a diminué progressivement, pour s'établir à 440 GWh en 2009, soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages. Et les économies continuent de baisser, arrivant à un niveau «modeste» selon l'Ademe : ces dernières années, elles s'élevaient à 351 GWh, soit 0,07% de la consommation d'électricité en France. De son côté, la Commission européenne a calculé en 2017 que le changement d'heure permettait d'économiser 0,5% de la consommation énergétique totale des ménages européens », appuie le journal.
Finalement, estime le quotidien dans sa « vérification », le changement d’heure permet de faire économiser 0,07% de l’électricité consommée annuellement.