« Nous remercions une fois de plus le Royaume-Uni pour son soutien sans faille, qui contribuera grandement à nous aider à préserver la sécurité alimentaire et les moyens d'existence d'agriculteurs vulnérables et de leurs familles en Afrique et en Asie, face à la menace acridienne » a déclaré le directeur de la FAO, Qu Dongyu. Par communiqué l’organisation de l’ONU chargée de l’alimentation et de l’agriculture a salué le geste de solidarité du Royaume-Uni pour faire face aux dangers et conséquences néfastes causés par les criquets pèlerins. 17 millions de livres sterling ont en effet été annoncées par l’agence chargée du développement international du Royaume-Uni, le DFID.
« La contribution du Royaume-Uni permettra de renforcer l'action engagée en Afrique de l'Est, au Yémen et en Asie du Sud-Ouest et aidera les pays ouest-africains à se préparer à une potentielle invasion du ravageur. Le DFID a en outre annoncé aujourd'hui qu'il mobilisait 1 million de GBP supplémentaires en faveur de plusieurs institutions, dont l'Université de Cambridge, afin de mettre au point les outils, les technologies et les partenariats qui permettront de mener des activités de surveillance, de prévision et d'alerte précoce efficaces dans le domaine des organismes nuisibles » ajoute la FAO.
Les fonds de l’aide internationale transitent par l’organisation de l’ONU qui les distribue ensuite aux gouvernements et partenaires qui luttent dans les pays concernés. Surveillance, coordination, assistance technique et équipement matériel sont ainsi mis en œuvre sur le terrain. « L'Organisation fournit également aux agriculteurs des kits de moyens d'existence, donne des aliments destinés au bétail affamé, auquel des soins vétérinaires sont dispensés, et verse des aides en espèces et fournit des intrants agricoles aux familles qui ont perdu leurs récoltes, afin que celles-ci puissent se nourrir. Sachant qu'un essaim de 1 km² est capable de dévorer en une journée la quantité de nourriture nécessaire pour nourrir 35 000 personnes, le ravageur fait peser une menace sans précédent sur la sécurité alimentaire immédiate et la résilience à long terme de millions d'agriculteurs et de bergers vulnérables » nous apprend la FAO.