Crédit photo : S.Möller
Un plan pour favoriser les économies d’énergies
La mesure vise avant tout à fournir une aide aux personnes souhaitant entreprendre des travaux permettant une « rénovation énergétique ». Au total, environ deux tiers des Français peuvent bénéficier d’un appui de cette sorte. Le dispositif repose avant tout « sur deux grands leviers à destination des particuliers ». Tout d’abord, « enclencher la décision de travaux » en mettant en place « un dispositif d’accompagnement pour simplifier et faciliter l’accès à l’information et les démarches ». Puis, en permettant aux particuliers de « financer les travaux ». Il s’agit alors de simplifier et de concentrer sur un objectif de rénovations lourdes « les dispositifs existants (éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt développement durable) ». Cette simplification et ce recentrage seront discutés au sein du projet de loi de finance 2014. A cet effet, « la subvention spécifique pour les ménages modestes a été renforcée et deux nouvelles primes ont été créées »(1).
En plus du « crédit d’impôt développement durable (CIDD) » et de « l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) [qui] sont aujourd’hui les deux principaux outils incitatifs à la réalisation de travaux de rénovation énergétique dans le parc privé »(2), l’Etat propose donc une aide variant de 1350 euros à 3000 euros selon la situation des foyers. Les nouvelles primes seront ainsi accordées de manière graduelle selon qu’il s’agisse d’un foyer constitué d’une seule personne, d’un couple avec ou sans enfants, et pour des revenus jusqu’à 57 000 euros. Enfin, le dispositif « s’appuie sur des partenariats avec l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), l’Agence nationale de l’habitat (Anah), l’Agence nationale pour l'Information sur le logement (Anil) et le Commissariat général à l'Investissement »(3). Dans cette continuité, l’Etat a mis en place une véritable campagne de communication qui vise à promouvoir les partenariats et l’accès à ces solutions pour les particuliers.
En plus du « crédit d’impôt développement durable (CIDD) » et de « l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) [qui] sont aujourd’hui les deux principaux outils incitatifs à la réalisation de travaux de rénovation énergétique dans le parc privé »(2), l’Etat propose donc une aide variant de 1350 euros à 3000 euros selon la situation des foyers. Les nouvelles primes seront ainsi accordées de manière graduelle selon qu’il s’agisse d’un foyer constitué d’une seule personne, d’un couple avec ou sans enfants, et pour des revenus jusqu’à 57 000 euros. Enfin, le dispositif « s’appuie sur des partenariats avec l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), l’Agence nationale de l’habitat (Anah), l’Agence nationale pour l'Information sur le logement (Anil) et le Commissariat général à l'Investissement »(3). Dans cette continuité, l’Etat a mis en place une véritable campagne de communication qui vise à promouvoir les partenariats et l’accès à ces solutions pour les particuliers.
Une campagne de communication pour faire connaître les initiatives
De mi-septembre 2013 et pendant deux mois, l’Etat met ainsi en place une campagne visant à « sensibiliser les Français à l’intérêt d'éco-rénover leur logement, les informer sur l’importance des aides déployées par les pouvoirs publics et les inciter à engager des travaux de rénovation énergétique »(4). Un site internet propose une aide et procure des conseils, permet de rencontrer des acteurs locaux, ou d’évaluer le financement dont il est possible de bénéficier. Le slogan « J'éco-rénove, J'économise » accompagne le dispositif qui souhaite avant tout répondre « au triple enjeu de la rénovation énergétique ». Il s’agit bien sûr des trois piliers du développement durable : écologique, « réduire les consommations d’énergie pour lutter contre dérèglement climatique », social « lutter contre la précarité énergétique et réduire les charges qui pèsent sur les ménages », économique « soutenir le développement de la filière rénovation énergétique, et plus généralement l’activité dans le bâtiment, secteur créateur d’emplois non délocalisables »(5).
(1) www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DP_PREH_vcomplete.pdf
(2) Ibidem.
(3) www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DP_PREH_vcomplete.pdf
(4) Ibid.
(5) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-plan-de-renovation-energetique,34145.html