Les organisations internationales doivent démontrer leur efficacité et gagner leur légitimité. Raison pour laquelle la transparence de leur fonctionnement est essentielle. Dans le cadre de la campagne en faveur de la transparence de l’aide (Publish What You Fund (PWYF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) s’est distingué. Cette branque de l’ONU est classée troisième de l’indice de transparence avec une note de 96,6.
« Le PNUD, qui a augmenté sa note de 1,2 point par rapport à l'édition précédente de l'indice en 2018, reste un champion de la transparence et n'est devancé que par la Banque asiatique de développement (98) et la Banque mondiale (97,1). Il s'agit du septième rapport complet de l'indice qui, cette année, a évalué 47 des principaux organismes pourvoyeurs d'aide et de financement pour le développement. Le PNUD, qui reste classé dans la meilleure catégorie - « très bien » - depuis 2013, est la seule organisation de développement parmi les cinq meilleurs élèves à ne pas être une institution financière. Deux autres organismes de l'ONU évalués pour cet indice, l'UNICEF (92,9) et l'OCHA (74), ont sensiblement amélioré leur note cette année » précise le communiqué de l’organisation internationale.
Pour démontrer son engagement à laisser voir son action, le PNUD annonce de nouvelles mesures pour aller encore plus loin : « Dans le cadre de son engagement en faveur de la transparence et de son mandat visant à éradiquer la pauvreté, à réduire les inégalités et à renforcer la résilience face aux crises, le PNUD a lancé aujourd'hui une nouvelle page COVID-19 sur son Portail transparence. Cette page fournit aux partenaires du PNUD et au grand public des informations clés sur les aspects financiers et les projets en lien avec la réponse de l'organisation à la pandémie de COVID-19. »
Alors que les méfiances des opinions publiques sont amplifiées par les réseaux sociaux, cette initiative est à saluer. Car elle permettra sans trop d’efforts aux personnes de bonne volonté de saisir l’action de l’organisation. Mais aussi, éventuellement, d’en critiquer les priorités sans fantasmer sur son œuvre.