Le décret d’interdiction est entré en vigueur avec la nouvelle année. Les maïs OGM seront petit à petit bannis du Mexique. Alors que les importations de maïs modifiés sont importantes dans le pays, la mesure a pour objectif central de protéger les productions domestiques. « Selon le gouvernement, cette mesure vise à contribuer à la souveraineté alimentaire et à protéger le maïs indigène du Mexique. Le pays est pourtant un grand importateur de la céréale et en a acheté 714 900 tonnes sur le marché mondial, le maïs étant un ingrédient de base de l’alimentation et consommé quotidiennement dans les célèbres tortillas » explique l’Agence France Presse (AFP). Visant ainsi directement les opérateurs économiques américains et autres champions mondiaux de la production et de l’exportation de maïs transgéniques.
Cette décision est accompagnée de l’interdiction programmée du glyphosate, classé cancérigène probable par l’OMS. Le bannissement total est prévu 2024, le temps que les producteurs mettent place des alternatives. Les réactions à cette entrée en application d’une décision prise il y a des mois est en tout point similaire à celles que l’on rencontre chez nous. Les associations écologistes ont salué la décision et encouragé à aller plus loin. Tandis que les producteurs, industriels et agriculteurs ont regretté cette décision et l’impact automatique qu’elle aura sur leur productivité. « Avec ces engagements fermes, le Mexique s’impose en précurseur en Amérique latine et au-delà. En octobre, l’Argentine est devenue le premier pays au monde à approuver la commercialisation de blé génétiquement modifié, tandis qu’en Colombie la pulvérisation en masse de glyphosate par le gouvernement pour détruire les cultures de coca clandestines commence à être remise en question. En Europe, seul le Luxembourg s’est pour l’instant engagé à se passer du glyphosate, dont l’autorisation de commercialisation dans l’Union européenne court jusqu’à la fin de 2022 » poursuit l’AFP.
Cette décision est accompagnée de l’interdiction programmée du glyphosate, classé cancérigène probable par l’OMS. Le bannissement total est prévu 2024, le temps que les producteurs mettent place des alternatives. Les réactions à cette entrée en application d’une décision prise il y a des mois est en tout point similaire à celles que l’on rencontre chez nous. Les associations écologistes ont salué la décision et encouragé à aller plus loin. Tandis que les producteurs, industriels et agriculteurs ont regretté cette décision et l’impact automatique qu’elle aura sur leur productivité. « Avec ces engagements fermes, le Mexique s’impose en précurseur en Amérique latine et au-delà. En octobre, l’Argentine est devenue le premier pays au monde à approuver la commercialisation de blé génétiquement modifié, tandis qu’en Colombie la pulvérisation en masse de glyphosate par le gouvernement pour détruire les cultures de coca clandestines commence à être remise en question. En Europe, seul le Luxembourg s’est pour l’instant engagé à se passer du glyphosate, dont l’autorisation de commercialisation dans l’Union européenne court jusqu’à la fin de 2022 » poursuit l’AFP.