À l’occasion de la semaine du développement durable du 1er au 7 avril, le CNRS publie un communiqué qui veut ouvrir les perspectives de lutte contre le réchauffement climatique. Le texte explique qu’il existe un autre champ d’action que le développement de techniques moins polluantes ou la substitution par des énergies renouvelables : la valorisation.
« Les chercheurs du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (CNRS/Université de Lorraine) dirigé par Laurent Falk, se concentrent aussi sur un autre objectif : concevoir les procédés de valorisation et de transformation, par voie chimique ou biologique, du CO2 produit par l'activité humaine en produits valorisables » explique le communiqué.
« Les chercheurs du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (CNRS/Université de Lorraine) dirigé par Laurent Falk, se concentrent aussi sur un autre objectif : concevoir les procédés de valorisation et de transformation, par voie chimique ou biologique, du CO2 produit par l'activité humaine en produits valorisables » explique le communiqué.
Trois axes de recherche
Le texte met en avant trois principaux axes de recherche pour la valorisation du CO2. Il s’agit d’abord du captage, traitement et stockage du CO2 : « à la sortie des cheminées des hauts fourneaux, par exemple, on récupère un mélange de gaz (CO2, azote) et de nombreuses particules de poussières. La première étape consiste donc au développement des technologies permettant d'extraire, purifier et stocker le CO2. »
Les deux autres axes consistent à trouver le moyen de transformer le CO2. La première technique s’applique à valoriser les gaz carboniques « par la voie des procédés biotechnologiques ». En effet, « le CO2 peut être consommé par des microorganismes vivants (bactéries ou levures) pour produire par fermentation du méthane ou des produits d'intérêt (glucides, huiles et composés cellulosiques). Associé à des enzymes naturels ou synthétiques, ces composés pourront servir comme brique de base pour des molécules à haute valeur ajoutée, notamment pour l'industrie pharmaceutique. » La seconde technique consiste à utiliser des procédés thermochimiques « comme l’hydrogénation ». Cette méthode est particulièrement prometteuse puisqu’elle « permet d'aboutir à une grande variété de composés tels que le méthane, le méthanol ou le dimethyléther. Ces composés peuvent ensuite être utilisés comme hydrocarbures synthétiques pour remplacer les carburants automobiles ou comme intermédiaires pour l'industrie chimique pour fabriquer des polycarbonates, utilisés comme matière plastique. »
Les deux autres axes consistent à trouver le moyen de transformer le CO2. La première technique s’applique à valoriser les gaz carboniques « par la voie des procédés biotechnologiques ». En effet, « le CO2 peut être consommé par des microorganismes vivants (bactéries ou levures) pour produire par fermentation du méthane ou des produits d'intérêt (glucides, huiles et composés cellulosiques). Associé à des enzymes naturels ou synthétiques, ces composés pourront servir comme brique de base pour des molécules à haute valeur ajoutée, notamment pour l'industrie pharmaceutique. » La seconde technique consiste à utiliser des procédés thermochimiques « comme l’hydrogénation ». Cette méthode est particulièrement prometteuse puisqu’elle « permet d'aboutir à une grande variété de composés tels que le méthane, le méthanol ou le dimethyléther. Ces composés peuvent ensuite être utilisés comme hydrocarbures synthétiques pour remplacer les carburants automobiles ou comme intermédiaires pour l'industrie chimique pour fabriquer des polycarbonates, utilisés comme matière plastique. »