Il y a quelques années, qui aurait cru qu’un dossier environnemental deviendrait un sujet de convoitise entre des ministres ? Depuis quelques mois, François Hollande est monté en puissance sur le Conférence pour le Climat qui doit se tenir à Paris fin 2015. Pour le président ce doit être l’événement marquant de son quinquennat. Après des déplacements présidentiels au Canada dans ce but, c’est Laurent Fabius qui est chargé d’obtenir le soutien des pays hors Union européenne. L’ancien premier ministre est officiellement président de la conférence internationale sur le climat. Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, est quant à elle chargée des tractations en France et au sein de l’UE.
On sent bien les tensions entre les deux ministres et poids lourds du parti socialiste. Si Ségolène Royal a accepté le ministère de l’Ecologie c’est qu’il a été élargi pour devenir un super ministère. Malgré les multiples coupes budgétaires qui ont été opérées dans son portefeuille, la ministre et ancienne candidate à la présidentielle espérerait obtenir le premier rôle dans cet événement planétaire qui va se tenir en France.
On sent bien les tensions entre les deux ministres et poids lourds du parti socialiste. Si Ségolène Royal a accepté le ministère de l’Ecologie c’est qu’il a été élargi pour devenir un super ministère. Malgré les multiples coupes budgétaires qui ont été opérées dans son portefeuille, la ministre et ancienne candidate à la présidentielle espérerait obtenir le premier rôle dans cet événement planétaire qui va se tenir en France.
Enquête de Paris Match
Dans un article travaillé, le magazine Paris Match, en dit beaucoup sur les tensions entre les deux ministres. Rivaux de longue date, Laurent Fabius et Ségolène Royal auraient franchi un nouveau cap d’animosité avec la conférence sur le climat.
D’après le magazine, Ségolène Royal aurait demandé à être coprésidente de l’événement, ce qui, d’après des sources de l’Elysée citées dans l’article, est impossible institutionnellement.
D’un côté, Ségolène Royal fait valoir sa connaissance du sujet ; elle qui a été ministre de l’Environnement il y a plus de vingt ans. De l’autre, Laurent Fabius met en avant son réseau diplomatique. « Surtout, les mauvaises langues susurrent que Ségolène Royal ne parle pas anglais, un sérieux handicap pour négocier des accords internationaux ! » s’amuse Paris Match.
D’après le magazine, Ségolène Royal aurait demandé à être coprésidente de l’événement, ce qui, d’après des sources de l’Elysée citées dans l’article, est impossible institutionnellement.
D’un côté, Ségolène Royal fait valoir sa connaissance du sujet ; elle qui a été ministre de l’Environnement il y a plus de vingt ans. De l’autre, Laurent Fabius met en avant son réseau diplomatique. « Surtout, les mauvaises langues susurrent que Ségolène Royal ne parle pas anglais, un sérieux handicap pour négocier des accords internationaux ! » s’amuse Paris Match.