Source : Pixabay, image libre de droits.
Ce rapport compare les coûts sociaux et environnementaux des filières conventionnelles, durables et équitables du cacao originaires de Côte d'Ivoire et du Pérou.
Dans un communiqué, Peuples Solidaires-ActionAid explique que « seulement 7% du prix d'une tablette reviennent aux petits producteurs. »
Le rapport en question « révèle les impacts négatifs que la filière cacao engendre sur les petits producteurs tels que le travail des enfants, l'insécurité alimentaire ou encore la déforestation. »
Dans un communiqué, Peuples Solidaires-ActionAid explique que « seulement 7% du prix d'une tablette reviennent aux petits producteurs. »
Le rapport en question « révèle les impacts négatifs que la filière cacao engendre sur les petits producteurs tels que le travail des enfants, l'insécurité alimentaire ou encore la déforestation. »
Des impacts négatifs nombreux
De plus, ce rapport assure que « ces impacts négatifs ne sont rien d'autres que des ‘coûts cachés’, à savoir des coûts sociétaux qui devraient être pris en charge par les structures qui en sont à l'origine et ne pas peser sur les populations locales. »
Le communiqué ajoute qu’ils sont « estimés à 2,85 milliards d'euros pour la Côte d'Ivoire et à 62 millions d'euros pour le Pérou, à comparer aux 3,7 milliards d'euros et 166 millions d'euros de revenus générés par l'exportation de cacao dans les deux pays respectifs. » Ainsi, « pour un euro de valeur créée, la filière cacao-chocolat génère 77 centimes de coûts sociétaux en Côte d'Ivoire et 37 centimes au Pérou. »
Le communiqué prend pour exemple la Côte d'Ivoire, « premier pays producteur avec presque 40% des volumes mondiaux », où « la sous-rémunération des producteurs constitue le coût sociétal le plus fort : alors que le seuil de pauvreté pouvait être estimé à 427 euros (280 000 FCFA) par personne et par an en 2014, le revenu annuel moyen des producteurs de cacao était d'environ 2744 euros (1 800 000 FCFA) par famille, soit environ 259€ (170 000 FCFA) par personne et par an. »
Ce qui revient à dire que « les producteurs ne peuvent pas décemment entretenir leurs parcelles et ont alors recours à des stratégies de survie court-termistes telles que la déforestation, l'utilisation des intrants chimiques ou du travail des enfants : plus de 70 % des enfants issus des familles productrices de cacao participent ainsi aux activités sur la plantation. »
Lire l'intégralité du communiqué de Peuples Solidaires-ActionAid France ici..peuples-solidaires.org/2016/05/la-face-cachee-du-chocolat-seulement-7-du-prix-dune-tablette-reviennent-aux-petit-e-s
Le communiqué ajoute qu’ils sont « estimés à 2,85 milliards d'euros pour la Côte d'Ivoire et à 62 millions d'euros pour le Pérou, à comparer aux 3,7 milliards d'euros et 166 millions d'euros de revenus générés par l'exportation de cacao dans les deux pays respectifs. » Ainsi, « pour un euro de valeur créée, la filière cacao-chocolat génère 77 centimes de coûts sociétaux en Côte d'Ivoire et 37 centimes au Pérou. »
Le communiqué prend pour exemple la Côte d'Ivoire, « premier pays producteur avec presque 40% des volumes mondiaux », où « la sous-rémunération des producteurs constitue le coût sociétal le plus fort : alors que le seuil de pauvreté pouvait être estimé à 427 euros (280 000 FCFA) par personne et par an en 2014, le revenu annuel moyen des producteurs de cacao était d'environ 2744 euros (1 800 000 FCFA) par famille, soit environ 259€ (170 000 FCFA) par personne et par an. »
Ce qui revient à dire que « les producteurs ne peuvent pas décemment entretenir leurs parcelles et ont alors recours à des stratégies de survie court-termistes telles que la déforestation, l'utilisation des intrants chimiques ou du travail des enfants : plus de 70 % des enfants issus des familles productrices de cacao participent ainsi aux activités sur la plantation. »
Lire l'intégralité du communiqué de Peuples Solidaires-ActionAid France ici..peuples-solidaires.org/2016/05/la-face-cachee-du-chocolat-seulement-7-du-prix-dune-tablette-reviennent-aux-petit-e-s