Evidemment, personne n’est pour la pollution. Si le phénomène continue à prendre de l’ampleur, avec les conséquences sanitaires que l’on connait, c’est que les sacrifices à faire pour véritablement lutter contre sont trop coûteux. C’est du moins l’idée générale que l’on se fait des effets polluants de l’activité économique. Assez logiquement, les militants cherchent donc à faire évoluer leur rhétorique sur d’autres aspects.
Ainsi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – qui a communiqué plusieurs fois autour des risques de cancer liés à la pollution – s’associe à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) pour mettre en avant le coût annuel de la pollution. Dans un rapport signé par les deux organismes, l’on découvre une estimation chiffrée du coût sanitaire de la pollution. « En Europe, la pollution de l’air à l’extérieur, comme à l’intérieur des bâtiments, a provoqué 600.000 décès prématurés et maladies en 2010. Le coût économique correspondant a été évalué à environ 1420 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 10% du produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble de l’Union européenne. Pour la France seule, le coût des décès imputables à la pollution de l’air s’élève à 48 milliards d’euros par an, soit 2,3% du PIB national » résume l’association Airparif qui a communiqué autour de ce document.
Ainsi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – qui a communiqué plusieurs fois autour des risques de cancer liés à la pollution – s’associe à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) pour mettre en avant le coût annuel de la pollution. Dans un rapport signé par les deux organismes, l’on découvre une estimation chiffrée du coût sanitaire de la pollution. « En Europe, la pollution de l’air à l’extérieur, comme à l’intérieur des bâtiments, a provoqué 600.000 décès prématurés et maladies en 2010. Le coût économique correspondant a été évalué à environ 1420 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 10% du produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble de l’Union européenne. Pour la France seule, le coût des décès imputables à la pollution de l’air s’élève à 48 milliards d’euros par an, soit 2,3% du PIB national » résume l’association Airparif qui a communiqué autour de ce document.
La lutte contre la pollution est rentable
Signe du réalisme des militants anti-pollution, ces derniers soulignent désormais l’aspect économique. Alors l’occasion est trop belle quand la directrice régionale de l’OMS en Europe, Zsuzsanna Jakab, va dans ce sens. Cette dernière vient en effet de déclarer que « Les bases factuelles dont nous disposons donnent aux décideurs de l'ensemble des pouvoirs publics une raison impérieuse d'agir. Si différents secteurs s'unissent dans cette lutte, nous sauverons plus de vies, mais nous obtiendrons aussi des résultats qui vaudront des sommes d'argent exorbitantes. »
Dans le chapitre des recommandations, l’OMS et l’OCDE insiste sur le rôle des pouvoirs publics qui doivent permettre une mobilisation de tous les secteurs autour du même objectif de lutte contre la pollution.
Dans le chapitre des recommandations, l’OMS et l’OCDE insiste sur le rôle des pouvoirs publics qui doivent permettre une mobilisation de tous les secteurs autour du même objectif de lutte contre la pollution.