Le lien était connu, mais avec leurs travaux, le Centre Léon-Bérard et le Centre de lutte contre le cancer de Lyon l’ont souligné de manière inédite. « L’exposition à cinq polluants de l’air semble bel et bien associée à un risque accru de cancers du sein – le plus fréquent des cancers féminins, avec 58 500 nouveaux cas annuels et plus de 12 000 décès en France métropolitaine. Les cinq polluants incriminés sont le dioxyde d’azote (NO2), le benzopyrène (BaP), les polychlorobiphényles (PCB) et les particules fines PM10 et PM2,5 (au diamètre inférieur à 10 et 2,5 micromètres, respectivement) » rapporte Le Monde .
Les résultats de ces travaux scientifiques ont été présenté lundi 3 octobre au public mais avaient déjà fait l’objet d’une présentation l’an dernier lors du congrès International Society of Environmental Epidemiology (ISEE) à New York.
« Dans la nouvelle étude, les auteurs se sont appuyés sur les données de la cohorte E3N, qui suit depuis 1990 près de 100 000 femmes (toutes adhérentes à la MGEN), âgées de 40 à 65 ans lors de l’inclusion. Cette cohorte, « de par son effectif et la qualité de son suivi, dispose de la puissance statistique pour étudier les facteurs de risque du cancer du sein », estime Rémy Slama. Entre 1990 et 2011, 5 222 femmes de cette cohorte ont déclaré un cancer du sein. Selon leur lieu de résidence géocodé au fil du temps, les chercheurs ont pu estimer leur exposition à huit polluants de l’air : le NO2, le BaP, les PCB, les PM10 et les PM2,5, ainsi que le cadmium, les dioxines et l’ozone (O3). Leurs niveaux d’exposition à ces polluants ont ensuite été comparés à ceux de 5 222 autres femmes n’ayant déclaré aucun cancer sur cette même période, chaque femme du premier groupe étant appariée à une femme du second groupe d’âge comparable, de même statut ménopausique à l’inclusion et habitant dans le même département » précise Le Monde.
Lire en intégralité l’article du « Monde » à ce sujet
Les résultats de ces travaux scientifiques ont été présenté lundi 3 octobre au public mais avaient déjà fait l’objet d’une présentation l’an dernier lors du congrès International Society of Environmental Epidemiology (ISEE) à New York.
« Dans la nouvelle étude, les auteurs se sont appuyés sur les données de la cohorte E3N, qui suit depuis 1990 près de 100 000 femmes (toutes adhérentes à la MGEN), âgées de 40 à 65 ans lors de l’inclusion. Cette cohorte, « de par son effectif et la qualité de son suivi, dispose de la puissance statistique pour étudier les facteurs de risque du cancer du sein », estime Rémy Slama. Entre 1990 et 2011, 5 222 femmes de cette cohorte ont déclaré un cancer du sein. Selon leur lieu de résidence géocodé au fil du temps, les chercheurs ont pu estimer leur exposition à huit polluants de l’air : le NO2, le BaP, les PCB, les PM10 et les PM2,5, ainsi que le cadmium, les dioxines et l’ozone (O3). Leurs niveaux d’exposition à ces polluants ont ensuite été comparés à ceux de 5 222 autres femmes n’ayant déclaré aucun cancer sur cette même période, chaque femme du premier groupe étant appariée à une femme du second groupe d’âge comparable, de même statut ménopausique à l’inclusion et habitant dans le même département » précise Le Monde.
Lire en intégralité l’article du « Monde » à ce sujet