Une triple dimension environnementale, sociale et universelle
La déclaration énonce des engagements environnementaux concrets tels que la sophistication de la technologie des aéronefs, l'amélioration des opérations, le recours à des carburants d'aviation durables, la tarification du carbone, les incitations financières à l'innovation environnementale et climatique dans le secteur.
L’accent est mis sur la nécessaire dimension sociale de la transition vers une aviation durable. Selon les termes de la déclarations, il est important de favoriser la durabilité sociale et une transition juste, notamment par un dialogue social adéquat mené à toutes les étapes, ainsi que par l’amélioration de la qualification et de la compétence des salariés
Mais le principal enjeu tient surtout à la capacité des signataires à « embarquer » les pays du monde entier dans cette somme d’engagements pour une aviation durable. Ils doivent ainsi travailler au vote d’une résolution lors de la prochaine assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), ce qui donnerait à la déclaration du sommet de Toulouse une portée universelle.
L’aéronautique, pionnière en matière de décarbornation
Dès 2008, le transport aérien international s'est engagé, via l’ATAG (Air Transport Action Group) à réduire massivement son empreinte carbone : l’objectif assigné est de diviser par deux les émissions du transport aérien à horizon 2050 par rapport au niveau de 2005.
L’aéronautique est le premier secteur à avoir pris un tel engagement et à s'être doté d'un dispositif international de réduction et de compensation carbone, appelé CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme of International Aviation).
L’industrie aéronautique toute entière est à pied d’œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer de manière continue la performance environnementale du transport aérien. Le transport aérien est responsable d’entre 2 et 3% des émissions de CO2 émises par l’activité humaine à l’échelle globale (1). 80% de ses émissions proviennent des vols de plus de 1500 km pour lesquels il n’existe pas d’alternative. A titre de comparaison, le transport routier mondial représente 17% des émissions, le transport maritime, 3%.
Grâce aux efforts entrepris au cours des dernières décennies, la performance environnementale du transport aérien ne cesse de s’améliorer : Les émissions de CO2 par passager par kilomètres ont été divisées par 5 depuis 1960, et par deux sur les trois dernières décennies, principalement grâce aux technologies moteurs, à l’allègement des aéronefs et à l’optimisation de l’aérodynamique et des systèmes embarqués.
La dernière génération d’avions et de moteurs consomme entre 2 et 3 litres aux 100 km par passager (et même moins de 2 litres pour certains d’entre eux, selon le type de vol). Chaque nouvelle génération d’avion émet 15 à 20% de CO2 en moins que la précédente (2). Depuis 2009, l’efficacité énergétique s’améliore d’environ 2% chaque année en moyenne, soit une amélioration de 21,4% entre 2009 et 2019 (3).
La déclaration énonce des engagements environnementaux concrets tels que la sophistication de la technologie des aéronefs, l'amélioration des opérations, le recours à des carburants d'aviation durables, la tarification du carbone, les incitations financières à l'innovation environnementale et climatique dans le secteur.
L’accent est mis sur la nécessaire dimension sociale de la transition vers une aviation durable. Selon les termes de la déclarations, il est important de favoriser la durabilité sociale et une transition juste, notamment par un dialogue social adéquat mené à toutes les étapes, ainsi que par l’amélioration de la qualification et de la compétence des salariés
Mais le principal enjeu tient surtout à la capacité des signataires à « embarquer » les pays du monde entier dans cette somme d’engagements pour une aviation durable. Ils doivent ainsi travailler au vote d’une résolution lors de la prochaine assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), ce qui donnerait à la déclaration du sommet de Toulouse une portée universelle.
L’aéronautique, pionnière en matière de décarbornation
Dès 2008, le transport aérien international s'est engagé, via l’ATAG (Air Transport Action Group) à réduire massivement son empreinte carbone : l’objectif assigné est de diviser par deux les émissions du transport aérien à horizon 2050 par rapport au niveau de 2005.
L’aéronautique est le premier secteur à avoir pris un tel engagement et à s'être doté d'un dispositif international de réduction et de compensation carbone, appelé CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme of International Aviation).
L’industrie aéronautique toute entière est à pied d’œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer de manière continue la performance environnementale du transport aérien. Le transport aérien est responsable d’entre 2 et 3% des émissions de CO2 émises par l’activité humaine à l’échelle globale (1). 80% de ses émissions proviennent des vols de plus de 1500 km pour lesquels il n’existe pas d’alternative. A titre de comparaison, le transport routier mondial représente 17% des émissions, le transport maritime, 3%.
Grâce aux efforts entrepris au cours des dernières décennies, la performance environnementale du transport aérien ne cesse de s’améliorer : Les émissions de CO2 par passager par kilomètres ont été divisées par 5 depuis 1960, et par deux sur les trois dernières décennies, principalement grâce aux technologies moteurs, à l’allègement des aéronefs et à l’optimisation de l’aérodynamique et des systèmes embarqués.
La dernière génération d’avions et de moteurs consomme entre 2 et 3 litres aux 100 km par passager (et même moins de 2 litres pour certains d’entre eux, selon le type de vol). Chaque nouvelle génération d’avion émet 15 à 20% de CO2 en moins que la précédente (2). Depuis 2009, l’efficacité énergétique s’améliore d’environ 2% chaque année en moyenne, soit une amélioration de 21,4% entre 2009 et 2019 (3).
(1) Source : Atmospheric Environment 2020, ref : AEA117834
(2) Source : ATAG 2020
(3) Source : op. cit.