Des études scientifiques et sanitaires semblent révéler des taux de radiations anormaux dans la friche de Vaujours et dans les communes environnantes. Située à cheval sur les départements de Seine-et-Marne (77) et de Seine-Saint-Denis (93), le lieu a été utilisé pendant quarante ans par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) pour des tests de « sphères atomiques factices à l'uranium appauvri utiles au développement d'armes nucléaires ».
Le site spécialisé actu-environnement.com a publié une reportage de 10 minutes, accompagné d'un article, qui interroge sur les risques de radioactivité de Vaujours, fermé depuis maintenant dix-sept ans.
Le site spécialisé actu-environnement.com a publié une reportage de 10 minutes, accompagné d'un article, qui interroge sur les risques de radioactivité de Vaujours, fermé depuis maintenant dix-sept ans.
Taux de décès par tumeur important
L’article explique que le taux de décès par tumeur à Courtry, commune la plus proche, est de 55% pour les hommes et 49% pour les femmes. « Des pathologies thyroïdiennes seraient en constante augmentation selon Ludovic Toro, médecin sur la ville voisine de Coubron » continue l’article.
Les habitants de la commune se mobilisent à travers un collectif, ils font circuler une pétition et préparent une manifestation. « Mais l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France relativise ces chiffres qui, selon elle, ont été sortis de leur contexte. L'ARS fera également remarquer qu'il n'existe pas de lien entre le contact avec l'uranium appauvri et les pathologies de la thyroïde » lit-on plus bas.
Une société projette d’utiliser le site pour y creuser une carrière à ciel ouvert. Le débat est ainsi relancé en raison des risques de contaminations et de pollutions par les poussières générées par les travaux. S’en suit une bataille d’expertises et de rapports.
Depuis que le CEA l'a quitté en 97, la procédure de dépollution ne va cesser d'être remise en question par des allées et venues d'experts sur le terrain. Notamment la Criirad, seul laboratoire indépendant, qui depuis sa première expertise en 2001, ne va cesser de clamer que le fort de Vaujours est toujours pollué. Deux organismes s’opposent rappelle Actu-environnement : « La Criirad va mesurer sur un point une radioactivité 70 fois supérieure au bruit naturel tandis que l'IRSN refuse de confirmer ces résultats. » Affaire à suivre.
Les habitants de la commune se mobilisent à travers un collectif, ils font circuler une pétition et préparent une manifestation. « Mais l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France relativise ces chiffres qui, selon elle, ont été sortis de leur contexte. L'ARS fera également remarquer qu'il n'existe pas de lien entre le contact avec l'uranium appauvri et les pathologies de la thyroïde » lit-on plus bas.
Une société projette d’utiliser le site pour y creuser une carrière à ciel ouvert. Le débat est ainsi relancé en raison des risques de contaminations et de pollutions par les poussières générées par les travaux. S’en suit une bataille d’expertises et de rapports.
Depuis que le CEA l'a quitté en 97, la procédure de dépollution ne va cesser d'être remise en question par des allées et venues d'experts sur le terrain. Notamment la Criirad, seul laboratoire indépendant, qui depuis sa première expertise en 2001, ne va cesser de clamer que le fort de Vaujours est toujours pollué. Deux organismes s’opposent rappelle Actu-environnement : « La Criirad va mesurer sur un point une radioactivité 70 fois supérieure au bruit naturel tandis que l'IRSN refuse de confirmer ces résultats. » Affaire à suivre.