Les grandes entreprises en énergie, les fonctionnaires du Grand Paris et les représentants de différentes institutions publiques ont été réunis le 25 novembre sous l’initiative de la préfecture d’Ile-de-France. Ils ont discuté de l’évolution des besoins en énergie de l’agglomération parisienne et des moyens à mettre en œuvre pour y répondre.
La population de la région parisienne devrait augmenter de 1,8 million d’habitants d’ici 2030. Le projet du Grand Paris participera à cette tendance avec la création d’un million d’emplois et la construction de 200 km de lignes de métro. Ces évolutions, mêlées aux défis de la transition énergétique, laissent présager de grands changements en matière de besoins et de consommation d’énergie.
La population de la région parisienne devrait augmenter de 1,8 million d’habitants d’ici 2030. Le projet du Grand Paris participera à cette tendance avec la création d’un million d’emplois et la construction de 200 km de lignes de métro. Ces évolutions, mêlées aux défis de la transition énergétique, laissent présager de grands changements en matière de besoins et de consommation d’énergie.
Augmentation de 30% de la consommation d’électricité
Les nouvelles lignes de métro et la multiplication des véhicules à force électrique et les datacenters très énergivores font grimper les prévisions d’augmentation à 30% dans les années à venir.
D’après les responsables présents au séminaire du 25 novembre, le réseau doit nécessairement évoluer avec les pratiques. D’autant plus que les nouveaux enjeux d’approvisionnement ne feront pas disparaître les traditionnels enjeux de pics de consommation hivernaux. Ils ont expliqué que les infrastructures d’approvisionnement électrique doivent être anticipées puisque l’installation d’un nouveau poste source prendrait environ cinq années pour être opérationnel. La fermeture de la centrale de Porcheville à cause du non respect des normes environnementales est révélatrice de l’urgence pour les autorités de s’engager dans le processus de transition énergétique.
D’après les responsables présents au séminaire du 25 novembre, le réseau doit nécessairement évoluer avec les pratiques. D’autant plus que les nouveaux enjeux d’approvisionnement ne feront pas disparaître les traditionnels enjeux de pics de consommation hivernaux. Ils ont expliqué que les infrastructures d’approvisionnement électrique doivent être anticipées puisque l’installation d’un nouveau poste source prendrait environ cinq années pour être opérationnel. La fermeture de la centrale de Porcheville à cause du non respect des normes environnementales est révélatrice de l’urgence pour les autorités de s’engager dans le processus de transition énergétique.
Baisse du gaz et du pétrole
La consommation en gaz et pétrole était également au menu des discussions du séminaire. Au niveau du gaz, malgré la diversification des usages, les responsables ont déclaré que la consommation devrait baisser entre 4% et 16% selon les efforts du secteur professionnel en la matière. Le défi de transition vers le biogaz, avec l’installation d’infrastructures adaptées a aussi été abordé comme accompagnement du développement des énergies renouvelables.
Enfin niveau pétrole la tendance de baisse d’utilisation du fioul domestique (-60% entre 2000 et 2010) devrait se confirmer. La livraison d’essence continuera à baisser tandis que la hausse de celle du gazole devra être inversée. Les participants se sont inquiétés de la migration des dépôts de stockage vers la périphérie. Ils craignent des problèmes d’approvisionnements accrus en cas de crise dans le secteur.
Enfin niveau pétrole la tendance de baisse d’utilisation du fioul domestique (-60% entre 2000 et 2010) devrait se confirmer. La livraison d’essence continuera à baisser tandis que la hausse de celle du gazole devra être inversée. Les participants se sont inquiétés de la migration des dépôts de stockage vers la périphérie. Ils craignent des problèmes d’approvisionnements accrus en cas de crise dans le secteur.