Des voyants effacés par la RATP pour dissimuler les défauts ?
La polémique enfle autour de la RATP depuis la parution d’une enquête du Parisien le 22 aout 2024. Des chauffeurs de bus accusent leur employeur d’avoir recours à un boîtier électronique permettant d’effacer les voyants d’alerte du tableau de bord avant les contrôles techniques. Ces accusations ont suscité l’inquiétude du public, des voyageurs, et même des autorités. L'idée que des bus pourraient circuler sans que les défaillances techniques soient visibles a semé le doute sur la sécurité des transports en commun parisiens.
La RATP se défend en expliquant que l'effacement des voyants lumineux ne concerne que ceux liés à la pollution, et non à la sécurité. Selon l’entreprise, ces voyants s’allument parfois de manière intempestive lorsque les bus empruntent des voies rapides, dépassant temporairement les seuils de pollution autorisés. Avant le contrôle technique, l'utilisation du boîtier permet de réinitialiser le système, qui ne détecte plus de défaut une fois que le bus circule à une vitesse normale. L'entreprise insiste sur le fait que cette procédure n'a aucune influence sur les autres aspects du contrôle technique, qui reste rigoureusement effectué par des centres agréés.
La RATP se défend en expliquant que l'effacement des voyants lumineux ne concerne que ceux liés à la pollution, et non à la sécurité. Selon l’entreprise, ces voyants s’allument parfois de manière intempestive lorsque les bus empruntent des voies rapides, dépassant temporairement les seuils de pollution autorisés. Avant le contrôle technique, l'utilisation du boîtier permet de réinitialiser le système, qui ne détecte plus de défaut une fois que le bus circule à une vitesse normale. L'entreprise insiste sur le fait que cette procédure n'a aucune influence sur les autres aspects du contrôle technique, qui reste rigoureusement effectué par des centres agréés.
Un suivi rigoureux exigé
Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France, ne prend pas ces accusations à la légère. Valérie Pécresse, sa présidente, a exigé des explications de la part de la RATP. En réponse, l'entreprise a diligenté une enquête interne et transmis un rapport préliminaire aux autorités. Cependant, IDFM attend encore l'avis du ministère de la Transition écologique pour se prononcer sur la légalité et la conformité de cette pratique. Cette réponse tardive laisse planer le doute sur la transparence des opérations de maintenance des bus parisiens.
Lla sécurité des voyageurs est-elle compromise par cette pratique ? Selon la RATP, il n’y a aucun lien entre l'effacement des voyants anti-pollution et la sécurité des véhicules. Pourtant, les soupçons de fraude et de dissimulation subsistent, alimentant la méfiance du public. À l'approche de la remise du rapport final, prévu pour le 6 septembre 2024, les regards se tournent vers les autorités pour qu'elles clarifient cette situation.
Lla sécurité des voyageurs est-elle compromise par cette pratique ? Selon la RATP, il n’y a aucun lien entre l'effacement des voyants anti-pollution et la sécurité des véhicules. Pourtant, les soupçons de fraude et de dissimulation subsistent, alimentant la méfiance du public. À l'approche de la remise du rapport final, prévu pour le 6 septembre 2024, les regards se tournent vers les autorités pour qu'elles clarifient cette situation.