En février 2009, le lancement de OCO-1 avait été un échec avec la destruction de l’appareil. Mardi 1er juillet une première tentative de décollage de la deuxième version, OCO-2, a été reportée. Le lendemain, le satellite a contredit les mauvais augures en s’élevant sans problème. Pour garantir le succès de la mission, la Nasa a dépensé 468 millions de dollars de plus et a choisi un autre lanceur plus fiable avec le Delta 2.
« OCO-2, qui doit tourner à 700 km d'altitude autour de la Terre, est destiné à succéder au précédent satellite japonais, GoSat, qui n'a pas apporté les informations attendues. Quelle quantité de gaz carbonique est absorbée par la forêt amazonienne? Comment s'effectuent les flux de CO2 à la surface de la terre? Quelles sont les profondeurs des «puits de carbone» -les zones qui piègent le dioxyde de carbone comme les forêts-, notamment dans les régions tropicales? Telles sont des questions qui pourraient enfin trouver une réponse » explique Le Figaro.
« OCO-2, qui doit tourner à 700 km d'altitude autour de la Terre, est destiné à succéder au précédent satellite japonais, GoSat, qui n'a pas apporté les informations attendues. Quelle quantité de gaz carbonique est absorbée par la forêt amazonienne? Comment s'effectuent les flux de CO2 à la surface de la terre? Quelles sont les profondeurs des «puits de carbone» -les zones qui piègent le dioxyde de carbone comme les forêts-, notamment dans les régions tropicales? Telles sont des questions qui pourraient enfin trouver une réponse » explique Le Figaro.
Surveiller les émissions de CO2
OCO-2 devrait permettre aux scientifiques de disposer de plus d’informations sur les émissions de CO2, qu'elles soient naturelles ou humaines. Plus abouti que son prédécesseur japonais, il permettra notamment aux chercheurs de disposer des données enregistrées avec seulement deux mois d’attente. S’il sera utile pour comprendre le rôle exact des puits de carbone terrestres, il sera moins efficace pour les puits carbone que sont les océans en raison d’une réflexion plus faible sur l’eau que sur la terre.
La durée de vie de seulement deux ans du satellite pousse les différentes agences spatiales du monde à s’engager pour le lancement d’autres appareils du même type. Le Japon (avec le GoSat 2), la France, l’Agence spatiale européenne prévoient d’envoyer chacun un satellite alors que de son côté la Nasa pourrait envisager l’envoi de l’OCO-3.
La durée de vie de seulement deux ans du satellite pousse les différentes agences spatiales du monde à s’engager pour le lancement d’autres appareils du même type. Le Japon (avec le GoSat 2), la France, l’Agence spatiale européenne prévoient d’envoyer chacun un satellite alors que de son côté la Nasa pourrait envisager l’envoi de l’OCO-3.