Les « Pics d’or » organisés par la Fondation l’Abbé Pierre ont rempli une salle de cinéma indépendant à Montmartre. La soirée était l’occasion de dénoncer un phénomène auquel on ne prête pas souvent attention : le mobilier urbain anti SDF. « Avec cette remise de prix, l'association espère faire "prendre conscience du réel but de ces installations" : "Ce sont des faits d’hostilité urbaine à l’égard des personnes sans domicile", explique Christophe Robert, délégué général de la Fondation. Elle a ainsi distingué un prix pour l'abribus "à place unique" de Biarritz, un autre pour l'arrêté anti-mendicité de Besançon » raconte France Inter.
En faisant intervenir des humoristes grinçants pour l’occasion, la Fondation est parvenue à souligner une situation ahurissante. Les villes dépensent de l’argent public dans des infrastructures qui visent à compliquer la vie des sans abris pour pas qu’ils dorment là où ils seraient le mieux installés. « En tout, six lauréats ont donc reçu un Pic d'or, témoignage de leur grande implication en défaveur des sans-abris. Dans la catégorie "Fallait oser", le Pic du dispositif le plus décomplexé a été attribué à la ville de Biarritz avec "Place unique" où un siège individuel a été installé sous un abris bus, empêchant ainsi quiconque de s'y allonger. "C’est ça le génie humain. Un pauvre dort dans la rue et on fait tout pour qu’il dégage", ironise Guillaume Meurice, chargé de la remise du prix. "Bernard Arnaud pourrait acheter ces mobiliers urbains en croyant que ce sont des oeuvres d'art", poursuit le chroniqueur de France Inter » raconte la radio publique.
Les prix du « Pic du dispositif le plus agressif » a été donné à des clous sur des planches de marbre qui empêchent de s’y installer pour se protéger du froid. Enfin, Le Pic du dispositif le plus contradictoire a été décerné au centre médical du 4 avenue Richerand, dans le 10e arrondissement de Paris. Là, des vagues en fer ont été installées sur la devanture de l'établissement, sous l'inscription "centre médical ouvert à tous". De quoi dissuader toute assise, ce que la Fondation Abbé-Pierre, appelle avec humour "les limites de l'hospitalité". »
En faisant intervenir des humoristes grinçants pour l’occasion, la Fondation est parvenue à souligner une situation ahurissante. Les villes dépensent de l’argent public dans des infrastructures qui visent à compliquer la vie des sans abris pour pas qu’ils dorment là où ils seraient le mieux installés. « En tout, six lauréats ont donc reçu un Pic d'or, témoignage de leur grande implication en défaveur des sans-abris. Dans la catégorie "Fallait oser", le Pic du dispositif le plus décomplexé a été attribué à la ville de Biarritz avec "Place unique" où un siège individuel a été installé sous un abris bus, empêchant ainsi quiconque de s'y allonger. "C’est ça le génie humain. Un pauvre dort dans la rue et on fait tout pour qu’il dégage", ironise Guillaume Meurice, chargé de la remise du prix. "Bernard Arnaud pourrait acheter ces mobiliers urbains en croyant que ce sont des oeuvres d'art", poursuit le chroniqueur de France Inter » raconte la radio publique.
Les prix du « Pic du dispositif le plus agressif » a été donné à des clous sur des planches de marbre qui empêchent de s’y installer pour se protéger du froid. Enfin, Le Pic du dispositif le plus contradictoire a été décerné au centre médical du 4 avenue Richerand, dans le 10e arrondissement de Paris. Là, des vagues en fer ont été installées sur la devanture de l'établissement, sous l'inscription "centre médical ouvert à tous". De quoi dissuader toute assise, ce que la Fondation Abbé-Pierre, appelle avec humour "les limites de l'hospitalité". »