Photo : Ariane FAUCHILLE
Les sujets majeurs du moment sont la reprise de l’économie, le passeport vaccinal, la chute de l’action Coca-Cola et, si on écoute les thématiques des élections régionales, la sécurité, les écoles, les routes et, en (presque) fin de liste…. la transition écologique.
Pour autant, si l’on prend un peu de recul sur quelques chiffres, certaines sonnettes d’alarme résonnant depuis plusieurs décennies viennent de passer un nouveau cap de décibels.
Retenons par exemple les 80,8 °C (1) mesurés en Iran et au Mexique soit 10 °c de plus que le record absolu mesuré au même endroit il y a 15 ans ; une sécheresse d’une puissance et d’une précocité jamais vue dans l’Ouest américain (2) qui affecte 143 millions d’habitants. Nous pourrions évoquer également l’état de la perte de biodiversité où 2021 sera, selon les ONG, l’année du « quitte ou double ». (3)
Comment déclencher le passage aux (vraies) actions ?
Les thématiques nécessitant des actions sont bel et bien le réchauffement climatique, la 6e extinction de masse, l’incapacité de produire de l’électricité (4), ou bien les denrées agricoles nécessaires à l’alimentation de 7,55 milliards d’humains. Les rapports du GIEC, les COP et autres sommets internationaux nous posent chaque année un cadre favorable au changement à l’échelle des défis de l’humanité… et pourtant…
Force est de constater que ces sujets ne sont en haut d’aucune « to do list », même pas celle du père Noël (peut être le seul qui pourrait faire quelque chose).
Une piste majeure, si ce n’est LA principale, tournerait autour de l’éducation, la pédagogie, l’acculturation amenant à la prise de conscience de l’état de notre planète et de la vie qu’elle accueille gracieusement.
Laissons la science aux scientifiques.
Projetons-nous dans un futur où, devant cette crise climatique, nous ferions appel aux scientifiques internationaux comme locaux, en blouse blanche ou non. Comment leurs messages pourraient-ils capter l’attention, enclencher un changement de modèles quand nous regardons avec pragmatisme ce qui s’est déroulé lors la gestion de la crise de la COVID ?
Les plus grands spécialistes en épidémiologie, médecine, virologie, pandémies se sont retrouvés dans les médias afin d’apporter la parole scientifique.
Une vérité variable avec, dans certains cas, des affirmations et leurs contraires à 5 minutes d’intervalle. Les Français s’y retrouvent à peine dans ce flot d’informations parfois contradictoires. Les messagers de fakenews, de diverses théories de complots, n’avaient même pas besoin d’alimenter leurs blogs ou pages digitales sur les réseaux sociaux, les médias classiques s’en chargeaient.
Nous voici donc confrontés à de vraies questions de fond : l’image de la science a-t-elle été changée aux yeux du public ? Que se passera-t-il lorsque les scientifiques viendront nous expliquer toutes les 15 minutes dans les médias qu’il faut changer notre vie quotidienne sous peine de scénario climatique catastrophe ? Comment va-t-on annoncer aux parties prenantes qu’il y a un délai de 20 ans entre les actions (la baisse des gaz à effet de serre) et la correction des températures globales ? (6)
Pourtant les 17 objectifs de développement durable n’ont jamais été aussi essentiels pour être acteurs de notre futur et non spectateurs. Il nous reste, à la date de rédaction de cet article, 3382 jours pour agir (7). Mais rien d’impossible, cette feuille de route, ce jeu de société aux 17 couleurs, et sa déclinaison dans le monde de l’entreprise, qu’est la RSE sont accessibles, matures, efficients, performants.
Gageons que nous aurons appris des erreurs de communication dans la gestion de cette crise pour les pas les reproduire demain.
À nous de jouer !
Sébastien BOLLE
Président de RESO2D
Pour autant, si l’on prend un peu de recul sur quelques chiffres, certaines sonnettes d’alarme résonnant depuis plusieurs décennies viennent de passer un nouveau cap de décibels.
Retenons par exemple les 80,8 °C (1) mesurés en Iran et au Mexique soit 10 °c de plus que le record absolu mesuré au même endroit il y a 15 ans ; une sécheresse d’une puissance et d’une précocité jamais vue dans l’Ouest américain (2) qui affecte 143 millions d’habitants. Nous pourrions évoquer également l’état de la perte de biodiversité où 2021 sera, selon les ONG, l’année du « quitte ou double ». (3)
Comment déclencher le passage aux (vraies) actions ?
Les thématiques nécessitant des actions sont bel et bien le réchauffement climatique, la 6e extinction de masse, l’incapacité de produire de l’électricité (4), ou bien les denrées agricoles nécessaires à l’alimentation de 7,55 milliards d’humains. Les rapports du GIEC, les COP et autres sommets internationaux nous posent chaque année un cadre favorable au changement à l’échelle des défis de l’humanité… et pourtant…
Force est de constater que ces sujets ne sont en haut d’aucune « to do list », même pas celle du père Noël (peut être le seul qui pourrait faire quelque chose).
Une piste majeure, si ce n’est LA principale, tournerait autour de l’éducation, la pédagogie, l’acculturation amenant à la prise de conscience de l’état de notre planète et de la vie qu’elle accueille gracieusement.
Laissons la science aux scientifiques.
Projetons-nous dans un futur où, devant cette crise climatique, nous ferions appel aux scientifiques internationaux comme locaux, en blouse blanche ou non. Comment leurs messages pourraient-ils capter l’attention, enclencher un changement de modèles quand nous regardons avec pragmatisme ce qui s’est déroulé lors la gestion de la crise de la COVID ?
Les plus grands spécialistes en épidémiologie, médecine, virologie, pandémies se sont retrouvés dans les médias afin d’apporter la parole scientifique.
Une vérité variable avec, dans certains cas, des affirmations et leurs contraires à 5 minutes d’intervalle. Les Français s’y retrouvent à peine dans ce flot d’informations parfois contradictoires. Les messagers de fakenews, de diverses théories de complots, n’avaient même pas besoin d’alimenter leurs blogs ou pages digitales sur les réseaux sociaux, les médias classiques s’en chargeaient.
Nous voici donc confrontés à de vraies questions de fond : l’image de la science a-t-elle été changée aux yeux du public ? Que se passera-t-il lorsque les scientifiques viendront nous expliquer toutes les 15 minutes dans les médias qu’il faut changer notre vie quotidienne sous peine de scénario climatique catastrophe ? Comment va-t-on annoncer aux parties prenantes qu’il y a un délai de 20 ans entre les actions (la baisse des gaz à effet de serre) et la correction des températures globales ? (6)
Pourtant les 17 objectifs de développement durable n’ont jamais été aussi essentiels pour être acteurs de notre futur et non spectateurs. Il nous reste, à la date de rédaction de cet article, 3382 jours pour agir (7). Mais rien d’impossible, cette feuille de route, ce jeu de société aux 17 couleurs, et sa déclinaison dans le monde de l’entreprise, qu’est la RSE sont accessibles, matures, efficients, performants.
Gageons que nous aurons appris des erreurs de communication dans la gestion de cette crise pour les pas les reproduire demain.
À nous de jouer !
Sébastien BOLLE
Président de RESO2D
- https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/plus-de-80-0c-un-nouveau-record-de-temperature-terrestre-enregistre-en-iran-et-au-mexique-176e3ef4-c544-11eb-994c-54fc1cfad3e9
- https://www.letelegramme.fr/monde/il-etait-une-fois-dans-l-ouest-la-secheresse-14-06-2021-12768185.php
- https://www.linfodurable.fr/environnement/2021-annee-cruciale-pour-la-biodiversite-22319
- https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/07/au-bresil-la-secheresse-menace-l-approvisionnement-en-electricite-du-pays_6083206_3210.html
- https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-theories-du-complot-et-le-covid-19-se-propagent-de-la-meme-facon_151139
- https://www.youtube.com/watch?v=QrATizaiuLM&t=1606s&ab_channel=Jean-MarcJancovici
- https://www.agenda-2030.fr/
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