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Voilà qui met un coup aux discours optimistes de l’exécutif sur les nouveaux moyens alloués au système hospitalier. Au micro de France Info, le président de la commission médicale d’établissement de l’APHP, a dressé un bilan très alarmiste. Rémi Salomon a lui-même appelé les autorités à « un signal fort dès maintenant » au risque d’arriver dans les prochains mois à un « effondrement de l’hôpital ».
« Le médecin décrit la situation en région parisienne comme « catastrophique » et « très très inquiétante dans beaucoup d'autres régions ». Et pour lui, cela ne date pas d'hier : « C'est la conséquence d'une politique qui a été menée depuis des années où on a donné des moyens à l'hôpital uniquement sur des critères budgétaires. On fixe le budget de l'hôpital a priori, sans tenir compte des vrais besoins». Rémi Salomon s'inquiète notamment des professionnels de santé qui ont envie de partir, «et il y en a beaucoup », selon lui. « Ce qui ne va pas, c'est qu'on manque de personnes. Cela fait des années », a-t-il déploré au micro de franceinfo. Et de prendre un exemple : « Il y a deux ans, pendant la dernière épidémie de bronchiolite, j'alertais sur le fait qu'on envoyait des nourrissons à 200km de Paris parce qu'on n'avait plus de places pour les hospitaliser » » compile Le Figaro .
Et Rémi Salomon de préciser qu’il manque principalement d’infirmiers dans tous les services mais que les besoins de médecins ont des conséquences importantes avec des fermetures de blocs opératoires faute de personnel spécialisé en anesthésie : « Conséquence directe : «Un gamin qui a une fracture qu'on doit opérer en urgence peut attendre deux ou trois jours, on a été obligés de refuser une greffe de foie récemment pour un enfant». Une situation «inacceptable» pour Rémi Salomon, qui pousse un «cri d'alarme» et en appelle aux autorités. «On entend des responsables qui nous disent qu'ils ont mis beaucoup d'argent, c'est vrai, mais on a pris tellement de retard qu'il faut mettre plus d'argent».
« Le médecin décrit la situation en région parisienne comme « catastrophique » et « très très inquiétante dans beaucoup d'autres régions ». Et pour lui, cela ne date pas d'hier : « C'est la conséquence d'une politique qui a été menée depuis des années où on a donné des moyens à l'hôpital uniquement sur des critères budgétaires. On fixe le budget de l'hôpital a priori, sans tenir compte des vrais besoins». Rémi Salomon s'inquiète notamment des professionnels de santé qui ont envie de partir, «et il y en a beaucoup », selon lui. « Ce qui ne va pas, c'est qu'on manque de personnes. Cela fait des années », a-t-il déploré au micro de franceinfo. Et de prendre un exemple : « Il y a deux ans, pendant la dernière épidémie de bronchiolite, j'alertais sur le fait qu'on envoyait des nourrissons à 200km de Paris parce qu'on n'avait plus de places pour les hospitaliser » » compile Le Figaro .
Et Rémi Salomon de préciser qu’il manque principalement d’infirmiers dans tous les services mais que les besoins de médecins ont des conséquences importantes avec des fermetures de blocs opératoires faute de personnel spécialisé en anesthésie : « Conséquence directe : «Un gamin qui a une fracture qu'on doit opérer en urgence peut attendre deux ou trois jours, on a été obligés de refuser une greffe de foie récemment pour un enfant». Une situation «inacceptable» pour Rémi Salomon, qui pousse un «cri d'alarme» et en appelle aux autorités. «On entend des responsables qui nous disent qu'ils ont mis beaucoup d'argent, c'est vrai, mais on a pris tellement de retard qu'il faut mettre plus d'argent».