Un cours obligatoire dans seulement 7% des formations
Les chiffres parlent d’eux-même : si le changement climatique et la transition énergétique sont dans tous les esprits, ils ne sont guère présents dans les enseignements universitaires. Ainsi, selon les chiffres du think tank Shift Project, créé par l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, 76 % des formations ne proposent aucun cours abordant les enjeux climat-énergie à leurs étudiants. Dans les 24 % de formations restantes, moins de la moitié (11 %) proposent au moins un cours obligatoire.
Ainsi, seules 7% de l'ensemble des formations proposent un cours obligatoire dédié aux enjeux climat-énergie. Il faut parvenir en fin d'études pour qu’enfin les enjeux climat-énergie soient davantage enseignés : 66 % des formations qui les abordent sont de niveau master. Par ailleurs, toujours selon Shift Project, près d'un tiers des formations qui abordent les questions environnementales au sens large font l’impasse sur les enjeux climat-énergie.
Ainsi, seules 7% de l'ensemble des formations proposent un cours obligatoire dédié aux enjeux climat-énergie. Il faut parvenir en fin d'études pour qu’enfin les enjeux climat-énergie soient davantage enseignés : 66 % des formations qui les abordent sont de niveau master. Par ailleurs, toujours selon Shift Project, près d'un tiers des formations qui abordent les questions environnementales au sens large font l’impasse sur les enjeux climat-énergie.
Les écoles de commerce et d'ingénieur en pointe
Ce sont les écoles de commerce et d'ingénieur qui proposent le plus de formations abordant les enjeux climat-énergie, présents dans respectivement 54 % et 48 % dans les écoles de commerce. Dans les universités, ce chiffre s’effondre à 8 %.
De même, 26 % des formations d’ingénieurs proposent des cours obligatoires, contre seulement 6 % dans les écoles de commerce et 7 % les universités. En la matière, la révolution pédagogique reste largement à faire dans le monde universitaire.
De même, 26 % des formations d’ingénieurs proposent des cours obligatoires, contre seulement 6 % dans les écoles de commerce et 7 % les universités. En la matière, la révolution pédagogique reste largement à faire dans le monde universitaire.