Ce serait de fait une sortie du gaz comme moyen de chauffage. « Le gouvernement français lance une concertation jusqu'au 28 juillet avec des élus et des professionnels envisageant d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves, a indiqué lundi soir le ministère de la Transition énergétique. Une interdiction de l'installation de chaudières à gaz «est une des possibilités mises à la concertation, c'est sur ce sujet que nous consultons les filières», a-t-on indiqué au cabinet de la ministre de la Transition énergétique lundi, en précisant néanmoins qu'il ne s'agirait «pas d'une obligation de remplacement» et que l'évolution serait «très progressive» », annonce Le Figaro.
Si le projet était appliqué, ce serait pour atteindre les objectifs climatiques fixés à horizon 2030. « Les émissions de CO2 du secteur du bâtiment en France s'élevaient à 75 millions de tonnes en 2021 et devront baisser d'environ 45 Mt pour atteindre 30 Mt en 2030 : «Ceci implique de réduire drastiquement les émissions liées au fioul et au gaz en accélérant le remplacement des chaudières gaz comme fioul et l'isolation des logements», ajoute le gouvernement. Outre les chaudières, la concertation portera aussi sur les mesures à mettre en place plus largement pour parvenir à la décarbonation du bâtiment (isolation notamment) : mesures incitatives, d'accompagnement ou contraignantes? Actuellement, l'utilisation des bâtiments -hors construction- représente 18% des émissions de gaz à effet de serre en France, et 60% de ce total vient du chauffage au gaz, ajoute le ministère de la Transition énergétique. Selon des statistiques du Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie (Ceren), 11,2 millions de résidences principales recouraient au gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié pour se chauffer en France en 2021 (collectif ou individuel) », poursuit le quotidien.
Les aides publiques pour la rénovation des systèmes de chauffage ont déjà été enlevées des chaudières à gaz, même des plus efficaces. Mais la filière gaz s’inquiète des conséquences d’une interdiction pure et simple sur l’emploi. « Selon France Gaz, quelque 130.000 personnes en France travaillent dans le secteur, dont 38 à 45.000 pour l'équipement et le service des chaudières à gaz. 16.000 installateurs sont recensés, dont un certain nombre est en train de se former sur les pompes à chaleur électriques qui émettent moins de CO2 que les chaudières fossiles. «Les résultats de la concertation pourront nourrir les textes de loi à venir», indique-t-on au ministère, en particulier le projet de loi de finances voté à l'automne pour 2024 », conclue Le Figaro.
Si le projet était appliqué, ce serait pour atteindre les objectifs climatiques fixés à horizon 2030. « Les émissions de CO2 du secteur du bâtiment en France s'élevaient à 75 millions de tonnes en 2021 et devront baisser d'environ 45 Mt pour atteindre 30 Mt en 2030 : «Ceci implique de réduire drastiquement les émissions liées au fioul et au gaz en accélérant le remplacement des chaudières gaz comme fioul et l'isolation des logements», ajoute le gouvernement. Outre les chaudières, la concertation portera aussi sur les mesures à mettre en place plus largement pour parvenir à la décarbonation du bâtiment (isolation notamment) : mesures incitatives, d'accompagnement ou contraignantes? Actuellement, l'utilisation des bâtiments -hors construction- représente 18% des émissions de gaz à effet de serre en France, et 60% de ce total vient du chauffage au gaz, ajoute le ministère de la Transition énergétique. Selon des statistiques du Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie (Ceren), 11,2 millions de résidences principales recouraient au gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié pour se chauffer en France en 2021 (collectif ou individuel) », poursuit le quotidien.
Les aides publiques pour la rénovation des systèmes de chauffage ont déjà été enlevées des chaudières à gaz, même des plus efficaces. Mais la filière gaz s’inquiète des conséquences d’une interdiction pure et simple sur l’emploi. « Selon France Gaz, quelque 130.000 personnes en France travaillent dans le secteur, dont 38 à 45.000 pour l'équipement et le service des chaudières à gaz. 16.000 installateurs sont recensés, dont un certain nombre est en train de se former sur les pompes à chaleur électriques qui émettent moins de CO2 que les chaudières fossiles. «Les résultats de la concertation pourront nourrir les textes de loi à venir», indique-t-on au ministère, en particulier le projet de loi de finances voté à l'automne pour 2024 », conclue Le Figaro.