2,89 millions de rivières étudiées à travers le monde
Et si l’on pouvait demain produire une hydroélectricité qui respecte l'environnement ? Selon une étude tout récemment publié par le journal Nature Water, on a largement sous-estimé le potentiel pour un développement d’une hydroélectricité compatible avec les critères environnementaux les plus stricts.
Celle que l’Agence internationale de l'énergie (AIE) a récemment traité de « géant oublié » constitue une piste importante pour aider les pays à atteindre leurs objectifs de neutralité carbone. Les auteurs de cette étude ont analysé le potentiel hydroélectrique non utilisé à ce jour de 2,89 millions de rivières à travers le monde.
Celle que l’Agence internationale de l'énergie (AIE) a récemment traité de « géant oublié » constitue une piste importante pour aider les pays à atteindre leurs objectifs de neutralité carbone. Les auteurs de cette étude ont analysé le potentiel hydroélectrique non utilisé à ce jour de 2,89 millions de rivières à travers le monde.
De quoi répondre aux besoins de l'Afrique
Selon eux, le potentiel de nouveaux projets hydroélectriques à la fois rentables et respectueux de l’environnement est incroyable : pas moins de 5270 milliards de kilowattheures. Soit un potentiel 60% plus élevé que celui calculé en 2017 par d'autres chercheurs. 85% du potentiel identifié se situe en Asie et en Afrique, notamment autour de l'Himalaya.
En Afrique, de tels projets hydroélectriques permettraient de répondre aux besoins de la plupart des pays. Les analystes ont d’emblée écarté tout projet nécessitant le déplacement de plus de 50.000 personnes. Ont de même été écartés les lieux sujets à tremblement de terre et toute zone protégée. Leurs critères pour envisager un projet hydroélectrique ont visé à éviter les emplacements sensibles afin de limiter les impacts environnementaux et sociaux
En Afrique, de tels projets hydroélectriques permettraient de répondre aux besoins de la plupart des pays. Les analystes ont d’emblée écarté tout projet nécessitant le déplacement de plus de 50.000 personnes. Ont de même été écartés les lieux sujets à tremblement de terre et toute zone protégée. Leurs critères pour envisager un projet hydroélectrique ont visé à éviter les emplacements sensibles afin de limiter les impacts environnementaux et sociaux