Lundi 21 octobre, Lafarge a ouvert un nouvel atelier de valorisation des déchets solides qui alimentera à plus de 50% en combustibles alternatifs son usine de Mayenne. La décision s’inscrit dans la politique de valorisation des déchets mise en place par le département écologie industrielle du cimentier qui emploie à lui seul 400 personnes.
La politique de revalorisation des déchets comme combustibles de remplacements n’est pas une démarche uniquement tournée vers l’environnement. Le groupe, s’il veut rester compétitif, doit réagir face à l’augmentation des prix des combustibles fossiles. D’après la direction de Lafarge, les dépenses en énergie représentent un tiers du prix de revient du ciment.
La politique de revalorisation des déchets comme combustibles de remplacements n’est pas une démarche uniquement tournée vers l’environnement. Le groupe, s’il veut rester compétitif, doit réagir face à l’augmentation des prix des combustibles fossiles. D’après la direction de Lafarge, les dépenses en énergie représentent un tiers du prix de revient du ciment.
Objectif taux de substitution de 50%
L’objectif de remplacement de 50% d’ici 2020 est fixé par l’entreprise. Aujourd’hui les combustibles alternatifs ne représenteraient que 20% du total.
Des résultats encourageants lors des premières expérimentations du processus de remplacement ont été observés en Allemagne où des usines ont atteint des taux de substitutions de 60%. En Autriche, Lafarge a même fait fonctionner une entreprise sans utiliser des combustibles fossiles, à titre expérimental.
Grâce au nouvel atelier DSB (Déchets Solides Broyés) la plus grande cimenterie de France à Saint-Pierre-La-Cour dans la Mayenne, devrait dépasser le taux de 50%. La production du site, 1,6 million de tonnes par an, utilisera des déchets qui proviennent à 60% des régions Pays de la Loire et Bretagne. Depuis 2006, la cimenterie brule principalement des pneus. À la demande de l’Etat, des farines animales ont également été utilisées. Contrairement à l’incinération classique, les fours de fabrication du clinker, composant du ciment, détruisent les fractions organiques résiduelles.
Enfin, le département écologie industrielle de Lafarge cherche à créer des partenariats avec d’autres industries. L’objectif est de récupérer certains déchets qui peuvent remplacer des matières premières (calcaire, argile etc) utiles à la fabrication du ciment.
À coté des résultats encourageants en Europe, le groupe reconnaît l’immobilisme de certains sites situés dans des pays en développement. C’est le cas au Bangladesh où l’usine Lafarge n’utilise que des combustibles fossiles. Situation qui s’explique par le faible coût de ceux-ci et l’inexistence de structures de tri ou de traitement efficace des déchets.
Des résultats encourageants lors des premières expérimentations du processus de remplacement ont été observés en Allemagne où des usines ont atteint des taux de substitutions de 60%. En Autriche, Lafarge a même fait fonctionner une entreprise sans utiliser des combustibles fossiles, à titre expérimental.
Grâce au nouvel atelier DSB (Déchets Solides Broyés) la plus grande cimenterie de France à Saint-Pierre-La-Cour dans la Mayenne, devrait dépasser le taux de 50%. La production du site, 1,6 million de tonnes par an, utilisera des déchets qui proviennent à 60% des régions Pays de la Loire et Bretagne. Depuis 2006, la cimenterie brule principalement des pneus. À la demande de l’Etat, des farines animales ont également été utilisées. Contrairement à l’incinération classique, les fours de fabrication du clinker, composant du ciment, détruisent les fractions organiques résiduelles.
Enfin, le département écologie industrielle de Lafarge cherche à créer des partenariats avec d’autres industries. L’objectif est de récupérer certains déchets qui peuvent remplacer des matières premières (calcaire, argile etc) utiles à la fabrication du ciment.
À coté des résultats encourageants en Europe, le groupe reconnaît l’immobilisme de certains sites situés dans des pays en développement. C’est le cas au Bangladesh où l’usine Lafarge n’utilise que des combustibles fossiles. Situation qui s’explique par le faible coût de ceux-ci et l’inexistence de structures de tri ou de traitement efficace des déchets.