Le 9 mars 2015 pourrait bien entrer dans l’histoire de l’aéronautique. A l’aube, l’avion Solar Impulse 2 (SI2) a en effet décollé d’Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. En route pour la première étape d’un tour du monde exceptionnel, l’aéronef va parcourir 35 000 kilomètres en douze étapes pendant cinq mois sans consommer une goutte de carburant.
« Le décollage est l'aboutissement de 13 années de recherches menées par deux pilotes suisses, dont l'idée de voler grâce à la seule énergie solaire avait initialement été la risée de l'industrie aéronautique » rapporte BFMTV.
Ce modèle est une amélioration du Solar Impulse qui s’était fait remarquer en 2010. L’ancien modèle, bien plus petit, avait réussi un vol de 26 heures sans escale, démontrant ainsi sa capacité à voler la nuit grâce aux stockages des batteries en lithium.
« Le décollage est l'aboutissement de 13 années de recherches menées par deux pilotes suisses, dont l'idée de voler grâce à la seule énergie solaire avait initialement été la risée de l'industrie aéronautique » rapporte BFMTV.
Ce modèle est une amélioration du Solar Impulse qui s’était fait remarquer en 2010. L’ancien modèle, bien plus petit, avait réussi un vol de 26 heures sans escale, démontrant ainsi sa capacité à voler la nuit grâce aux stockages des batteries en lithium.
Une démonstration en faveur des énergies renouvelables
Très largement médiatisée, l’aventure a pour but de faire apparaître le potentiel des énergies renouvelables dans le domaine de l’aéronautique. « L'avion, baptisé SI2 (Solar Impulse 2), est propulsé par 17.000 cellules solaires tapissant des ailes de 72 mètres d'envergue, soit presque aussi longues que celles d'un Airbus A380. Mais le SI2, conçu en fibre de carbone, ne pèse que 2,5 tonnes -- autant qu'un 4X4 familial soit moins de 1% du poids du A380 » continue l’article.
L’appareil est équipé de quatre moteurs électriques à hélice. Il est capable d’atteindre 8 500 mètres d’altitude et une vitesse moyenne comprise entre 50 et 100 kilomètres heure. L’un des fondateurs et pilotes du projet, Bertrand Piccard, s’était déjà fait remarquer en effectuant le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.
L’exploit technologique va être accompagné d’un exploit humain impressionnant puisque les deux pilotes, qui vont alterner aux commandes de l’appareil, s’apprêtent à effectuer des vols allant jusqu’à cinq jours et cinq nuits consécutifs dans un cockpit non pressurisé, climatisé ou chauffé.
L’appareil est équipé de quatre moteurs électriques à hélice. Il est capable d’atteindre 8 500 mètres d’altitude et une vitesse moyenne comprise entre 50 et 100 kilomètres heure. L’un des fondateurs et pilotes du projet, Bertrand Piccard, s’était déjà fait remarquer en effectuant le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.
L’exploit technologique va être accompagné d’un exploit humain impressionnant puisque les deux pilotes, qui vont alterner aux commandes de l’appareil, s’apprêtent à effectuer des vols allant jusqu’à cinq jours et cinq nuits consécutifs dans un cockpit non pressurisé, climatisé ou chauffé.