La surprise est totale. Les autorités chinoises qui suivent de très près le travail de l’OMS et les conclusions de la mission d’enquête qui a été diligentée pensaient avoir évité les ennuis. Le rapport d’enquête avait même été validé tandis que, pensait-on, l’hypothèse de la fuite accidentelle d’un laboratoire avait été écartée. « Mais rien ne s’est passé comme prévu. Premier coup de théâtre : quelques minutes avant la conférence de restitution de l’expertise sino-onusienne, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sidérait tous les observateurs en déclarant, devant les représentants des Etats membres de l’organisation, que la conduite d’une enquête spécifique sur l’hypothèse d’un accident de laboratoire chinois était nécessaire. « Cela demande d’enquêter plus avant, probablement avec de nouvelles missions et des experts spécialisés que je suis prêt à déployer », a-t-il déclaré » rapporte l’Agence France presse.
Pire, dans la foulée les États-Unis ainsi que quatorze pays publiaient une déclaration commune qui accuse sans détour la Chine d’avoir gêné le travail des experts de l’OMS. Accusation relayée par le directeur de l’OMS qui assure que les experts ont eu des difficultés à accéder aux données nécessaires pour leur travail.
« Les données de plusieurs hôpitaux de Wuhan et de la province du Hubei ont été passées en revue, à la recherche d’une augmentation inexpliquée, avant décembre 2019, de consultations pour des syndromes grippaux ou des maladies respiratoires. Celles de vente de médicaments ou d’antipyrétiques ont aussi été analysées pour chercher une possible hausse des ventes, indice d’un début de circulation de la maladie dans la population. Rien d’anormal n’a été détecté, mais les chercheurs internationaux n’ont eu à leur disposition que les analyses déjà menées par leurs collègues chinois, et non les données brutes » explique Le Monde .
Pire, dans la foulée les États-Unis ainsi que quatorze pays publiaient une déclaration commune qui accuse sans détour la Chine d’avoir gêné le travail des experts de l’OMS. Accusation relayée par le directeur de l’OMS qui assure que les experts ont eu des difficultés à accéder aux données nécessaires pour leur travail.
« Les données de plusieurs hôpitaux de Wuhan et de la province du Hubei ont été passées en revue, à la recherche d’une augmentation inexpliquée, avant décembre 2019, de consultations pour des syndromes grippaux ou des maladies respiratoires. Celles de vente de médicaments ou d’antipyrétiques ont aussi été analysées pour chercher une possible hausse des ventes, indice d’un début de circulation de la maladie dans la population. Rien d’anormal n’a été détecté, mais les chercheurs internationaux n’ont eu à leur disposition que les analyses déjà menées par leurs collègues chinois, et non les données brutes » explique Le Monde .