Le débat sur la reconnaissance du "burn out" comme maladie professionnelle se poursuit à l’Assemblée nationale. Les rapporteurs de la mission parlementaire sur le sujet, les députés Yves Censi (LR) et Gérard Sebaoun (PS), viennent de rendre leur rapport. Selon eux, il faut reconnaitre cette pathologie très répandue comme une maladie professionnelle :Les réponses qui ont été données jusqu’à aujourd’hui à cette réalité sont a minima insuffisantes voire inadéquates » affirme Gérard Sebaoun, cité par le site spécialisé MiroirSocial.com.
Le phénomène est de grande ampleur. D’après les chiffres avancés par le site, s’appuyant sur une étude de 2014, trois millions de Française seraient concernés par un risque élevé de "burn out". Alors que d’autres études montrent qu’entre 2007 et 2012 trente mille personnes ont été touchées avec un lien avec leur activité professionnel. « Dès 2014, Technologia attirait déjà l’attention sur les difficultés générées par le système actuel : le burn out n’étant pas reconnu dans le tableau des maladies professionnelles, seuls les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles peuvent statuer au cas par cas. Cependant, un seuil de 25% de taux d’incapacité permanente est requis, un "verrou" qui "limite" le nombre de dossiers reconnus (418 en 2015), regrette Gérard Sebaoun » détaille Miroir Social.
Les députés proposent donc d’abaisser ce taux à 10% au moins dans un premier temps pour expérimenter cette mesure. Ils demandent aussi à ce que l’on prenne gare à trouver une définition précise de ce qu’est le "burn out" pour ne pas le confondre avec d’autres maux psychologiques liés à l’environnement. En effet, les rapporteurs tiennent à ce que la distinction soit bien faite entre cette pathologie avec le surmenage, la dépression ou l’anxiété.
« Le rapport soulève également un point important : le coût économique et social du burn out est certainement considérable même s’il peine à être quantifié, faute de définition. Plusieurs candidats à la présidentielle se sont d’ailleurs emparés de ce sujet » conclue l’article.
Lire ici en intégralité l’article sur le site Miroir Social
Le phénomène est de grande ampleur. D’après les chiffres avancés par le site, s’appuyant sur une étude de 2014, trois millions de Française seraient concernés par un risque élevé de "burn out". Alors que d’autres études montrent qu’entre 2007 et 2012 trente mille personnes ont été touchées avec un lien avec leur activité professionnel. « Dès 2014, Technologia attirait déjà l’attention sur les difficultés générées par le système actuel : le burn out n’étant pas reconnu dans le tableau des maladies professionnelles, seuls les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles peuvent statuer au cas par cas. Cependant, un seuil de 25% de taux d’incapacité permanente est requis, un "verrou" qui "limite" le nombre de dossiers reconnus (418 en 2015), regrette Gérard Sebaoun » détaille Miroir Social.
Les députés proposent donc d’abaisser ce taux à 10% au moins dans un premier temps pour expérimenter cette mesure. Ils demandent aussi à ce que l’on prenne gare à trouver une définition précise de ce qu’est le "burn out" pour ne pas le confondre avec d’autres maux psychologiques liés à l’environnement. En effet, les rapporteurs tiennent à ce que la distinction soit bien faite entre cette pathologie avec le surmenage, la dépression ou l’anxiété.
« Le rapport soulève également un point important : le coût économique et social du burn out est certainement considérable même s’il peine à être quantifié, faute de définition. Plusieurs candidats à la présidentielle se sont d’ailleurs emparés de ce sujet » conclue l’article.
Lire ici en intégralité l’article sur le site Miroir Social