Des scientifiques renommés voyagent en plein océan Arctique, entre la Russie, les États-Unis, le Canada, le Groenland et l'archipel norvégien du Spitzberg, à bord du brise-glace « Polarstern » qui, pris dans les glaces, dérive avec elles pendant un an, a expliqué dans un communiqué l'Ambassade d'Allemagne.
Avant l'arrimage, "une recherche intense avec des images satellites et des survols en hélicoptère en Arctique centrale a été effectuée afin de trouver une plaque de glace appropriée, une opération soutenue par l'Akademik Fedorov, un brise-glace russe", peut-on lire dans le communiqué de l'Ambassade d'Allemagne, qui ajoute que "la plaque choisie par les scientifiques progresse actuellement de jusqu'à 10 kilomètres par jour, dans différentes directions. Les chercheurs sont en train d'y construire un « camp de glace » le plus rapidement possible, une entreprise qui s'avère une véritable course contre la montre. En effet, dès maintenant, le soleil ne se lève pratiquement plus et il ne reste plus que quelques jours avec une lumière crépusculaire aux environs de midi."
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la carte pour se rendre compte que cette mission exige une coopération multilatérale : "Plus de 19 nations, dont les États-Unis, la Chine et la Russie, participent à l'expédition MOSAiC. Celle-ci devrait durer un an et dispose d'un budget de 140 millions d'euros. Son objectif : mieux comprendre le climat de l'Arctique afin d'améliorer les modèles climatiques mondiaux et de fournir des prévisions plus fiables sur l'évolution du climat. Pour ce faire, les scientifiques collectent des données touchant à cinq domaines - l'atmosphère, la banquise, l'océan, l'écosystème et la biogéochimie - dans le but de comprendre les interactions qui façonnent le climat arctique ainsi que la vie dans l'océan Arctique."
L'institut Alfred Wegener (AWI), qui est soutenu par le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche, effectue des travaux de recherche dans les régions polaires et les océans de l'hémisphère Nord.
Avant l'arrimage, "une recherche intense avec des images satellites et des survols en hélicoptère en Arctique centrale a été effectuée afin de trouver une plaque de glace appropriée, une opération soutenue par l'Akademik Fedorov, un brise-glace russe", peut-on lire dans le communiqué de l'Ambassade d'Allemagne, qui ajoute que "la plaque choisie par les scientifiques progresse actuellement de jusqu'à 10 kilomètres par jour, dans différentes directions. Les chercheurs sont en train d'y construire un « camp de glace » le plus rapidement possible, une entreprise qui s'avère une véritable course contre la montre. En effet, dès maintenant, le soleil ne se lève pratiquement plus et il ne reste plus que quelques jours avec une lumière crépusculaire aux environs de midi."
Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la carte pour se rendre compte que cette mission exige une coopération multilatérale : "Plus de 19 nations, dont les États-Unis, la Chine et la Russie, participent à l'expédition MOSAiC. Celle-ci devrait durer un an et dispose d'un budget de 140 millions d'euros. Son objectif : mieux comprendre le climat de l'Arctique afin d'améliorer les modèles climatiques mondiaux et de fournir des prévisions plus fiables sur l'évolution du climat. Pour ce faire, les scientifiques collectent des données touchant à cinq domaines - l'atmosphère, la banquise, l'océan, l'écosystème et la biogéochimie - dans le but de comprendre les interactions qui façonnent le climat arctique ainsi que la vie dans l'océan Arctique."
L'institut Alfred Wegener (AWI), qui est soutenu par le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche, effectue des travaux de recherche dans les régions polaires et les océans de l'hémisphère Nord.
L'Allemagne et l'Arctique : des recherches pour protéger le climat
L'expédition MOSAiC est la première à utiliser en Arctique centrale un brise-glace de recherche moderne, un navire offrant des possibilités scientifiques inégalables en hiver. Il s'agit de la plus grande expédition de recherche jamais effectuée en Arctique centrale. Nous coopérons avec plus de 60 institutions de 19 pays. Rien que le nombre des personnes voyageant à bord du brise-glace est hallucinant. Il n'y a encore jamais eu de mission comparable avec cinq brise-glaces que nous faisons intervenir dans une chorégraphie sophistiquée afin que nous puissions toujours faire le plein de carburant et de nourriture et échanger du personnel au bon moment.
Markus Rex a également accompagné le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas lors de son voyage en Arctique, dans le territoire du Nunavut dans le nord du Canada en août. Sur place, le ministre s'est fait une idée des conséquences dramatiques du changement climatique et a discuté de solutions avec des responsables politiques ainsi que la société civile. Le réchauffement de l'Arctique est deux fois plus rapide que dans le reste du monde. Dans le nord du Canada, les températures ont déjà augmenté de 2,3 °C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle.
L'Allemagne prend non seulement davantage de responsabilités pour l'Arctique dans le cadre de la mission MOSAiC, mais aussi en politique étrangère, car cette région du monde fait figure de système d'alerte précoce pour le réchauffement de la planète et les effets du dérèglement climatique en raison de ses caractéristiques et de son emplacement. Fin août, réuni en conseil des ministres, le gouvernement fédéral a adopté des nouvelles lignes directrices interministérielles sur la politique allemande dans la région, sous l'égide du ministère fédéral des Affaires étrangères. Ces lignes directrices donnent un cap clair aux futures activités de recherches impliquant une participation allemande et aux activités économiques des entreprises allemandes en Arctique.
Markus Rex a également accompagné le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas lors de son voyage en Arctique, dans le territoire du Nunavut dans le nord du Canada en août. Sur place, le ministre s'est fait une idée des conséquences dramatiques du changement climatique et a discuté de solutions avec des responsables politiques ainsi que la société civile. Le réchauffement de l'Arctique est deux fois plus rapide que dans le reste du monde. Dans le nord du Canada, les températures ont déjà augmenté de 2,3 °C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle.
L'Allemagne prend non seulement davantage de responsabilités pour l'Arctique dans le cadre de la mission MOSAiC, mais aussi en politique étrangère, car cette région du monde fait figure de système d'alerte précoce pour le réchauffement de la planète et les effets du dérèglement climatique en raison de ses caractéristiques et de son emplacement. Fin août, réuni en conseil des ministres, le gouvernement fédéral a adopté des nouvelles lignes directrices interministérielles sur la politique allemande dans la région, sous l'égide du ministère fédéral des Affaires étrangères. Ces lignes directrices donnent un cap clair aux futures activités de recherches impliquant une participation allemande et aux activités économiques des entreprises allemandes en Arctique.