Creative Commons - Pixabay
Trop molle, trop lente la transition. On pourrait résumer ainsi la sortie de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur les questions de climat. « Si le monde n’investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, il subira le réchauffement climatique, ainsi que des « turbulences » en matière d’approvisionnement, a-t-elle prévenu, mercredi 13 octobre. L’agence lance « de sérieux avertissements devant la direction que le monde prend », dans son rapport annuel publié à deux semaines de l’ouverture de la COP26 de l’ONU à Glasgow. Une « nouvelle économie émerge » : batteries, hydrogène, véhiculesélectriques…, note-t-elle » dans des propos rapportés par l’Agence France Presse.
Pour l’organisation, les changements qui bruissent ne sont pas suffisant pour chambouler les grands équilibres du secteur de l’énergie. Par ce que l’organisation appelle « la résistance du statu quo et des énergies fossiles ». Notant ainsi que ces énergies représentent encore 80% de la consommation finale d’énergie et continuent à influer sur le climat.
« L’organisme, émanation de l’OCDE chargée d’accompagner de nombreux pays, offre trois scénarios pour l’avenir. Dans le premier, les États continuent comme aujourd’hui : les énergies propres se développent, mais hausse de la demande et industrie lourde maintiennent les émissions au niveau actuel. Le réchauffement atteint 2,6 °C par rapport au niveau pré-industriel, loin du 1,5 °C garant d’impacts gérables. Ou alors les États appliquent leurs engagements, notamment la neutralité carbone pour plus de 50 d’entre eux, dont l’Union européenne. La demande de fossiles atteint son sommet en 2025 (via l’efficacité énergétique et un boom des voitures électriques). La hausse des températures reste à 2,1 °C. La troisième option est la neutralité carbone, pour rester sous 1,5 °C, « qui demandera des efforts majeurs mais offre des avantages considérables pour la santé comme le développement économique » » relaye l’AFP.
A l’image de ce qu’avait souligné l’enjeu des Accords de Paris, l’AIE insiste sur l’enjeu des pays en développement. Faute d’investissements massifs dans ces pays, les émissions de CO2 continueront à augmenter.
Pour l’organisation, les changements qui bruissent ne sont pas suffisant pour chambouler les grands équilibres du secteur de l’énergie. Par ce que l’organisation appelle « la résistance du statu quo et des énergies fossiles ». Notant ainsi que ces énergies représentent encore 80% de la consommation finale d’énergie et continuent à influer sur le climat.
« L’organisme, émanation de l’OCDE chargée d’accompagner de nombreux pays, offre trois scénarios pour l’avenir. Dans le premier, les États continuent comme aujourd’hui : les énergies propres se développent, mais hausse de la demande et industrie lourde maintiennent les émissions au niveau actuel. Le réchauffement atteint 2,6 °C par rapport au niveau pré-industriel, loin du 1,5 °C garant d’impacts gérables. Ou alors les États appliquent leurs engagements, notamment la neutralité carbone pour plus de 50 d’entre eux, dont l’Union européenne. La demande de fossiles atteint son sommet en 2025 (via l’efficacité énergétique et un boom des voitures électriques). La hausse des températures reste à 2,1 °C. La troisième option est la neutralité carbone, pour rester sous 1,5 °C, « qui demandera des efforts majeurs mais offre des avantages considérables pour la santé comme le développement économique » » relaye l’AFP.
A l’image de ce qu’avait souligné l’enjeu des Accords de Paris, l’AIE insiste sur l’enjeu des pays en développement. Faute d’investissements massifs dans ces pays, les émissions de CO2 continueront à augmenter.