Oui pour du cannabis thérapeutique mais s’il n’est pas fumé. Voilà ce qu’il faut retenir de l’avis de l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) rendu le 13 décembre. Le comité d’expert assume totalement d’ouvrir la voie à l’autorisation de cette substance aujourd’hui illicite dans les cas où des souffrances peuvent être soulagées. Pour autant un certain nombre de précautions sont avancées pour ne pas être reçu comme une légalisation qui ne dit pas son nom.
« Le comité « souhaite qu’un suivi des patients traités soit mis en place sous forme d’un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice-risque, qu’une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance, et que la recherche soit favorisée ». Il se prononce clairement pour « une évolution de la législation », mais exclut dans le même temps « la voie d’administration fumée », c’est-à-dire notamment le joint, compte tenu des risques pour la santé (particulièrement le risque cancérigène) » résume Le Monde .
Il s’agit donc d’une première étape qui doit être suivie par plusieurs autres avant que l’on trouve des produits à base de cannabis en pharmacie. « Dans une deuxième phase, ce comité d’experts nommé en septembre pour un an va détailler les modalités de mise en œuvre (loi ou décret), les voies d’administration possibles (sprays, gélules, gouttes, suppositoires…), les voies d’obtention des produits (prescription, pharmacies…) et un éventuel remboursement par la Sécurité sociale » précise le quotidien français.
Pour évaluer les conséquences et les éventuels désagréments d’une telle autorisation, la France peut s’appuyer sur les expériences d’une trentaine de pays qui ont déjà fait le pas. Dans l’Union européenne 21 pays ont déjà autorisé le cannabis à usage thérapeutique. Un refus catégorique de la France aurait tôt ou tard posé un problème de contradiction avec les normes fédérales ainsi que la libre circulation.
« Le comité « souhaite qu’un suivi des patients traités soit mis en place sous forme d’un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice-risque, qu’une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance, et que la recherche soit favorisée ». Il se prononce clairement pour « une évolution de la législation », mais exclut dans le même temps « la voie d’administration fumée », c’est-à-dire notamment le joint, compte tenu des risques pour la santé (particulièrement le risque cancérigène) » résume Le Monde .
Il s’agit donc d’une première étape qui doit être suivie par plusieurs autres avant que l’on trouve des produits à base de cannabis en pharmacie. « Dans une deuxième phase, ce comité d’experts nommé en septembre pour un an va détailler les modalités de mise en œuvre (loi ou décret), les voies d’administration possibles (sprays, gélules, gouttes, suppositoires…), les voies d’obtention des produits (prescription, pharmacies…) et un éventuel remboursement par la Sécurité sociale » précise le quotidien français.
Pour évaluer les conséquences et les éventuels désagréments d’une telle autorisation, la France peut s’appuyer sur les expériences d’une trentaine de pays qui ont déjà fait le pas. Dans l’Union européenne 21 pays ont déjà autorisé le cannabis à usage thérapeutique. Un refus catégorique de la France aurait tôt ou tard posé un problème de contradiction avec les normes fédérales ainsi que la libre circulation.