Plus écolos les jeunes diplômés ? C’est ce que l’on entend souvent ; que ce soit du côté du monde politique ou médiatique, les sujets environnementaux sont présentés parfois comme une opposition générationnelle. Entre les jeunes qui se mobilisent et les boomers qui se tournent les pouces. Dans un article publié sur le site The Conversation, Emmanuel Blocj, professeur associé en sciences de l’information et de la communication à Paris 2 souligne l’existence d’un paradoxe que l’on avait observé.
« Si le story telling est agréable à entendre, la perception qu’ont les médias de ce que les jeunes (et en particulier les jeunes diplômés) pensent, n’est peut-être pas tout à fait conforme à la réalité. L’entreprise Universum qui sonde chaque année en France plus de 31 000 étudiants de grandes écoles de commerce et d’ingénieur (niveau master 2, soit bac +5), aboutit en effet quasiment aux mêmes résultats sur les deux profils. En 2022, sur 40 critères étudiés, les premiers cités sont l’intérêt du poste et la perspective de revenus futurs élevés, l’ambiance, la possibilité d’avoir un travail ambitieux et un salaire de base compétitif », explique l’universitaire.
Or, selon cette étude, la RSE d’une entreprise n’est vraiment pas un facteur central puisqu’elle est classée 26ème chez les étudiants interrogés. « Un résultat cependant variable selon le type d’études. Pour les futurs ingénieurs, ce sujet semble être une préoccupation relativement croissante passant de la 35e position à la 25e position entre 2020 et 2022. En revanche pour les étudiants en étude commerciale, il reste à la 31e position depuis 2020.
Autre surprise de cette étude Universum, le sujet de l’engagement de l’entreprise pour la diversité et l’inclusion est à la 38e position (sur 40 critères testés), quelle que soit la population sondée, étudiants d’écoles d’ingénieur ou de commerce. Pire, l’Index RSE Universum réalisé en octobre 2022, montrait que 59 % des étudiants interrogés étaient prêts à travailler dans une entreprise non conforme à leurs valeurs, si le salaire était plus élevé (contre 27 % qui à l’inverse seraient prêts à refuser un emploi si celui-ci n’était pas conforme à leurs valeurs) », rapporte l’universitaire.
Et son analyse de se porter sur les biais de confirmation des journalistes qui mettent en avant tout événement ou manifestation qui semble montrer que les jeunes sont plus engagés.
Lire en intégralité l’article cite sur The Conversation
« Si le story telling est agréable à entendre, la perception qu’ont les médias de ce que les jeunes (et en particulier les jeunes diplômés) pensent, n’est peut-être pas tout à fait conforme à la réalité. L’entreprise Universum qui sonde chaque année en France plus de 31 000 étudiants de grandes écoles de commerce et d’ingénieur (niveau master 2, soit bac +5), aboutit en effet quasiment aux mêmes résultats sur les deux profils. En 2022, sur 40 critères étudiés, les premiers cités sont l’intérêt du poste et la perspective de revenus futurs élevés, l’ambiance, la possibilité d’avoir un travail ambitieux et un salaire de base compétitif », explique l’universitaire.
Or, selon cette étude, la RSE d’une entreprise n’est vraiment pas un facteur central puisqu’elle est classée 26ème chez les étudiants interrogés. « Un résultat cependant variable selon le type d’études. Pour les futurs ingénieurs, ce sujet semble être une préoccupation relativement croissante passant de la 35e position à la 25e position entre 2020 et 2022. En revanche pour les étudiants en étude commerciale, il reste à la 31e position depuis 2020.
Autre surprise de cette étude Universum, le sujet de l’engagement de l’entreprise pour la diversité et l’inclusion est à la 38e position (sur 40 critères testés), quelle que soit la population sondée, étudiants d’écoles d’ingénieur ou de commerce. Pire, l’Index RSE Universum réalisé en octobre 2022, montrait que 59 % des étudiants interrogés étaient prêts à travailler dans une entreprise non conforme à leurs valeurs, si le salaire était plus élevé (contre 27 % qui à l’inverse seraient prêts à refuser un emploi si celui-ci n’était pas conforme à leurs valeurs) », rapporte l’universitaire.
Et son analyse de se porter sur les biais de confirmation des journalistes qui mettent en avant tout événement ou manifestation qui semble montrer que les jeunes sont plus engagés.
Lire en intégralité l’article cite sur The Conversation