Elles avaient jusqu’au 1er mars minuit pour le faire. Le retard des entreprises concernant la publication de l’index égalité commence à être important. « Sur les 1.340 entreprises tenues de publier un index d'égalité, seules 1.130 l'ont fait. Les retardataires risquent des sanctions financières, a rappelé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Quelque 200 entreprises de plus de 1.000 salariés encourent des sanctions financières si elles ne se conforment pas "très vite" à l'obligation de publier leur index sur l'égalité hommes-femmes », nous apprend La Tribune . Avec bientôt quatre mois de retard, les entreprises qui ne se sont toujours pas conformées à cette nouvelle directive vont avoir de plus en plus de mal à se justifier.
« D'ores et déjà, pour ceux qui n'ont pas répondu, dans les entreprises de plus de 1.000 salariés, l'Inspection du travail et la Direction générale du travail sont en train de les contacter. S'ils ne se conforment pas très vite, ils vont être mis en demeure et ils pourront avoir des sanctions financières, même pour ne pas avoir répondu. (…) Les sanctions peuvent aller jusqu'à 1% de la masse salariale. Je dis souvent aux employeurs : plutôt que de donner (cet argent) au Trésor public, donnez-le aux femmes ! » a déclaré la ministre dans un entretien donné à l’émission le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
Les raisons pour lesquelles les entreprises ne veulent pas publier cet index s’expliquent peut-être par le sort réservé à celles qui s’y sont pliées. « L'index est une note globale sur 100 points, décomposée en cinq critères: l'écart de rémunération femmes-hommes (noté sur 40 points), l'écart dans les augmentations annuelles (20 points), l'écart dans les promotions (15 points), les augmentations au retour de congé maternité (15 points) et enfin la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l'entreprise (10 points) » détaille La Tribune. 15% des entreprises ont des résultats considérés comme mauvais par le gouvernement. Ces dernières pourraient être sanctionnées si elles ne changent pas leur situation et leur index est rendu public.
« D'ores et déjà, pour ceux qui n'ont pas répondu, dans les entreprises de plus de 1.000 salariés, l'Inspection du travail et la Direction générale du travail sont en train de les contacter. S'ils ne se conforment pas très vite, ils vont être mis en demeure et ils pourront avoir des sanctions financières, même pour ne pas avoir répondu. (…) Les sanctions peuvent aller jusqu'à 1% de la masse salariale. Je dis souvent aux employeurs : plutôt que de donner (cet argent) au Trésor public, donnez-le aux femmes ! » a déclaré la ministre dans un entretien donné à l’émission le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
Les raisons pour lesquelles les entreprises ne veulent pas publier cet index s’expliquent peut-être par le sort réservé à celles qui s’y sont pliées. « L'index est une note globale sur 100 points, décomposée en cinq critères: l'écart de rémunération femmes-hommes (noté sur 40 points), l'écart dans les augmentations annuelles (20 points), l'écart dans les promotions (15 points), les augmentations au retour de congé maternité (15 points) et enfin la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l'entreprise (10 points) » détaille La Tribune. 15% des entreprises ont des résultats considérés comme mauvais par le gouvernement. Ces dernières pourraient être sanctionnées si elles ne changent pas leur situation et leur index est rendu public.