On s’en doutait, ce n’est pas l’eau qui a pris feu et l’incendie n’avait rien de naturel. Les explications concernant le tourbillon de feu qui était visible vendredi 2 juillet dans le golfe du Mexique n’ont pas tardé. Et le lien avec une plateforme pétrolière de la compagnie mexicaine Pemex est avéré. « L'incendie s'est déclaré vendredi matin, dans la baie de Campeche, dans le golfe de Mexique, au large du Yucatan. Il a été causé par la rupture d'un gazoduc sous-marin, à moins d'un mètre sous la surface, peu après 5 heures du matin, a déclaré la compagnie Pemex, qui l'exploite . Le pipeline fait partie du complexe gazier et pétrolier Ku Maloob Zaap, exploité par Pemex. Le gaz s'exfiltrait par le conduit endommagé et s'est enflammé à la surface. D'où ces images impressionnantes. La compagnie n'a pour l'instant pas précisé les causes de la rupture du gazoduc, mais assure qu'une enquête sera conduite. "Les turbomachines des installations de production actives de Ku Maloob Zaap ont été touchées par un orage", avance Reuters (en anglais), qui a pu accéder à un rapport d'incident de la compagnie », relaye France Info .
Il a fallu cinq heures de travail acharné pour que plusieurs bateaux appelés à la rescousse parviennent à éteindre l’incendie. « Le feu a pu être arrêté grâce à l'intervention de "navires de lutte contre l'incendie situés à proximité, tels que Isla Santa Cruz, Bahía de Campeche et Bourbon Alienor", qui ont déversé de l'azote sur les flammes. La plateforme de production qui se trouvait à quelques dizaines de mètres de là n'a pas été touchée, a assuré la compagnie. Aucune personne n'a été blessée ou évacuée et la production a pu reprendre » poursuit la chaine publique française.
Alors que les autorités mexicaines et responsables de la plateforme ont assuré que l’événement n’avait pas causé de « déversement » de pétrole, les militants de défense de l’environnement ou de la mer ont dénoncé un incident qui, selon eux, démontre les risques causés par les infrastructures pétrolières. Et ce alors que Pemex est connue pour ne pas être un opérateur très engagé en faveur de l’environnement. En 2019, une enquête de The Guardian avait placé le groupe dans le top 20 des entreprises les plus émettrices de CO2. « Pemex serait même l'entreprise la plus polluante d'Amérique latine, selon le centre d'étude Business & Human Rights (en anglais). A son actif, plusieurs scandales environnementaux comme l'explosion de l'oléoduc de Tlahuelilpan (Mexique) survenu en janvier 2019 qui avait fait plus de 100 morts. L'entreprise avait été accusée d'avoir mis longtemps à couper l'alimentation de l'oléoduc, alors qu'elle avait détecté la fuite depuis plusieurs heures » conclue France Info.
Il a fallu cinq heures de travail acharné pour que plusieurs bateaux appelés à la rescousse parviennent à éteindre l’incendie. « Le feu a pu être arrêté grâce à l'intervention de "navires de lutte contre l'incendie situés à proximité, tels que Isla Santa Cruz, Bahía de Campeche et Bourbon Alienor", qui ont déversé de l'azote sur les flammes. La plateforme de production qui se trouvait à quelques dizaines de mètres de là n'a pas été touchée, a assuré la compagnie. Aucune personne n'a été blessée ou évacuée et la production a pu reprendre » poursuit la chaine publique française.
Alors que les autorités mexicaines et responsables de la plateforme ont assuré que l’événement n’avait pas causé de « déversement » de pétrole, les militants de défense de l’environnement ou de la mer ont dénoncé un incident qui, selon eux, démontre les risques causés par les infrastructures pétrolières. Et ce alors que Pemex est connue pour ne pas être un opérateur très engagé en faveur de l’environnement. En 2019, une enquête de The Guardian avait placé le groupe dans le top 20 des entreprises les plus émettrices de CO2. « Pemex serait même l'entreprise la plus polluante d'Amérique latine, selon le centre d'étude Business & Human Rights (en anglais). A son actif, plusieurs scandales environnementaux comme l'explosion de l'oléoduc de Tlahuelilpan (Mexique) survenu en janvier 2019 qui avait fait plus de 100 morts. L'entreprise avait été accusée d'avoir mis longtemps à couper l'alimentation de l'oléoduc, alors qu'elle avait détecté la fuite depuis plusieurs heures » conclue France Info.