Le mercredi 7 novembre 2012, la commission sénatoriale pour les affaires sociales s’est prononcée en faveur du quadruplement de la taxe portant sur les huiles de palme, de palmiste et de coprah utilisées dans la confection de nombreux produits alimentaires. À la suite de cette décision, Yves Daudigny, sénateur et auteur de l’amendement qui institue cette nouvelle taxation, a fait savoir que cette mesure avait été conçue pour interpeler les industriels. À en juger par la réaction immédiate de certains géants du secteur agroalimentaire, cet objectif a été rempli.
Avec cette taxe, les législateurs français s’attaquent notamment à un problème de santé publique. Car l’huile de palme est présente dans un très grand nombre de produits alimentaires vendus en France. Or sa consommation excessive a été reconnue coupable d’un accroissement des risques de maladies cardiovasculaires ; des pathologies par ailleurs endémiques sur les marchés occidentaux. Cette nocivité causée par la surconsommation a en effet notamment été confirmée par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). En plus de son implication dans la santé publique, l’intérêt de cette taxe est donc double pour les pouvoirs publics puisqu’elle permettrait aussi de générer quelque 40 millions d’euros de revenus pour financer la sécurité sociale.
L’huile de palme est un composant utilisé comme agent de texture et de conservation dans de nombreux produits alimentaires industriels. Elle compte pour près d’un quart des volumes d’huile végétale consommés dans le monde chaque année. La forte consommation d’huile de palme fait l’objet de dénonciations récurrentes, car elle est également reconnue responsable d’une importante déforestation dans les pays où elle est récoltée. ONG et organisations internationales s’accordent à dire que la destruction de forêts primaires et leur remplacement par des cultures de palmiers à huile dans des pays tels que la Malaisie ou l’Indonésie constitue un risque écologique irréversible.
Alors que les forêts vierges ont déjà été largement détruites par l’industrie dans les pays exportateurs d’huile de palme, de nombreux représentants du secteur agroalimentaire se sont déjà engagés à exclure cette matière première de leur procédé de production. C’est par exemple le cas du groupe Casino, ou de la marque de gâteaux Saint-Michel. Ces initiatives qui visent à réduire l’utilisation d’une ressource dont l’exploitation est grandement préjudiciable à l’homme et à l’environnement sont valorisées par la décision des sénateurs français. Nul doute que d’autres efforts de ce type le seront également à l’avenir.
Avec cette taxe, les législateurs français s’attaquent notamment à un problème de santé publique. Car l’huile de palme est présente dans un très grand nombre de produits alimentaires vendus en France. Or sa consommation excessive a été reconnue coupable d’un accroissement des risques de maladies cardiovasculaires ; des pathologies par ailleurs endémiques sur les marchés occidentaux. Cette nocivité causée par la surconsommation a en effet notamment été confirmée par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). En plus de son implication dans la santé publique, l’intérêt de cette taxe est donc double pour les pouvoirs publics puisqu’elle permettrait aussi de générer quelque 40 millions d’euros de revenus pour financer la sécurité sociale.
L’huile de palme est un composant utilisé comme agent de texture et de conservation dans de nombreux produits alimentaires industriels. Elle compte pour près d’un quart des volumes d’huile végétale consommés dans le monde chaque année. La forte consommation d’huile de palme fait l’objet de dénonciations récurrentes, car elle est également reconnue responsable d’une importante déforestation dans les pays où elle est récoltée. ONG et organisations internationales s’accordent à dire que la destruction de forêts primaires et leur remplacement par des cultures de palmiers à huile dans des pays tels que la Malaisie ou l’Indonésie constitue un risque écologique irréversible.
Alors que les forêts vierges ont déjà été largement détruites par l’industrie dans les pays exportateurs d’huile de palme, de nombreux représentants du secteur agroalimentaire se sont déjà engagés à exclure cette matière première de leur procédé de production. C’est par exemple le cas du groupe Casino, ou de la marque de gâteaux Saint-Michel. Ces initiatives qui visent à réduire l’utilisation d’une ressource dont l’exploitation est grandement préjudiciable à l’homme et à l’environnement sont valorisées par la décision des sénateurs français. Nul doute que d’autres efforts de ce type le seront également à l’avenir.