Les « symptômes » du harcèlement scolaire sont souvent les mêmes d’un enfant à l’autre. Et à l’occasion de la rentrée scolaire, savoir les identifier est crucial. « Si certains sont excités à l'idée de retrouver leurs camarades de classe, d'autres se rendent souvent à l'école avec la boule au ventre. Et pour cause : chaque année, 700.000 enfants sont victimes de harcèlement. Des trousses qui disparaissent, une perte d'appétit, l’enfant harcelé peut également devenir violent à l’égard de ses frères et sœurs… Comment savoir si son enfant se fait harceler à l'école ? Existe-t-il des signes avant-coureurs et comment réagir ? » interroge Le Figaro .
Le quotidien donne quelques clés et conseils utiles en s’appuyant sur les avis d’experts en la matière. Une psychologue spécialisée explique ainsi que l’écrasante majorité des enfants n’en parlent pas à leurs parents directement. Ce sont donc des alertes indirectes qui sont émises. Les enfants vont ainsi chercher à éviter l’école en se plaignant de maux physiques, qui peuvent par ailleurs être la manifestation d’un intense stress et non des inventions conscientes.
D’autres enfants peuvent régresser, notamment sur la propreté pour les plus jeunes, ou devenir agressifs. « Coups d'épaule dans les couloirs, petites tapes sur la tête, vol d'affaires, moqueries, rumeurs... Tous ces gestes qui peuvent paraître anodins lorsqu'ils sont pris séparément, ne le sont pas. «C'est la torture à la goutte d'eau : ces petits gestes, quand ils sont répétés, peuvent rendre fou». Et de fait, il est parfois difficile pour les éducateurs, parents et professeurs de s'apercevoir d'un harcèlement. Souvent, l'enfant n'en parle pas parce qu'il n'arrive pas à mettre un mot sur ce qu'il se passe. Il est donc important de définir ce qu'est un harcèlement. Tous les spécialistes s'accordent. Ce sont des violences répétées, réalisées par un groupe, contre une personne, la cible » explique le quotidien.
Si les violences physiques sont les plus évidentes à caractériser, les attaques verbales ou les pressions psychologiques sont destructrices. D’où l’importance de chercher à être ingénieux pour trouver des moyens d’encourager les enfants à communiquer de la manière la plus adaptée.
Puis, il faut se focaliser sur l’enfant plutôt que de chercher à régler le problème pour lui : « Les spécialistes recommandent alors plusieurs techniques. Avant tout, il faut remercier l'enfant de s'être confié, et lui demander ce qu'il voudrait faire pour réagir. Et s'il ne sait pas, il est important de lui expliquer les démarches. «L'idée est de l'aider à changer de stratégie relationnelle». Plusieurs démarches peuvent être alors lancées. Nora Fraisse préconise de se rapprocher du programme PHare, généralisé cette année à l'ensemble des primaires et des collèges. Une équipe ressource s'occupe dorénavant de ces questions, et accompagne parents, élèves et professeurs dans la lutte contre le harcèlement. »
Le quotidien donne quelques clés et conseils utiles en s’appuyant sur les avis d’experts en la matière. Une psychologue spécialisée explique ainsi que l’écrasante majorité des enfants n’en parlent pas à leurs parents directement. Ce sont donc des alertes indirectes qui sont émises. Les enfants vont ainsi chercher à éviter l’école en se plaignant de maux physiques, qui peuvent par ailleurs être la manifestation d’un intense stress et non des inventions conscientes.
D’autres enfants peuvent régresser, notamment sur la propreté pour les plus jeunes, ou devenir agressifs. « Coups d'épaule dans les couloirs, petites tapes sur la tête, vol d'affaires, moqueries, rumeurs... Tous ces gestes qui peuvent paraître anodins lorsqu'ils sont pris séparément, ne le sont pas. «C'est la torture à la goutte d'eau : ces petits gestes, quand ils sont répétés, peuvent rendre fou». Et de fait, il est parfois difficile pour les éducateurs, parents et professeurs de s'apercevoir d'un harcèlement. Souvent, l'enfant n'en parle pas parce qu'il n'arrive pas à mettre un mot sur ce qu'il se passe. Il est donc important de définir ce qu'est un harcèlement. Tous les spécialistes s'accordent. Ce sont des violences répétées, réalisées par un groupe, contre une personne, la cible » explique le quotidien.
Si les violences physiques sont les plus évidentes à caractériser, les attaques verbales ou les pressions psychologiques sont destructrices. D’où l’importance de chercher à être ingénieux pour trouver des moyens d’encourager les enfants à communiquer de la manière la plus adaptée.
Puis, il faut se focaliser sur l’enfant plutôt que de chercher à régler le problème pour lui : « Les spécialistes recommandent alors plusieurs techniques. Avant tout, il faut remercier l'enfant de s'être confié, et lui demander ce qu'il voudrait faire pour réagir. Et s'il ne sait pas, il est important de lui expliquer les démarches. «L'idée est de l'aider à changer de stratégie relationnelle». Plusieurs démarches peuvent être alors lancées. Nora Fraisse préconise de se rapprocher du programme PHare, généralisé cette année à l'ensemble des primaires et des collèges. Une équipe ressource s'occupe dorénavant de ces questions, et accompagne parents, élèves et professeurs dans la lutte contre le harcèlement. »