Puisque les entreprises ne se mobilisent pas assez pour que les choses changent, le gouvernement est décidé à leur forcer la main. « Après les critiques très dures de la Cour des comptes sur l'Agefiph et le FIPHFP , l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu mardi son propre rapport sur les deux structures dont le rôle consiste à gérer les fonds prélevés sur les entreprises ne respectant pas leur quota de 6 % de travailleurs handicapés. Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre en charge des Personnes handicapées, compte rendre public ce document ce mercredi » écrit le quotidien Les Echos, dans un article qui publie en exclusivité les grandes lignes de ce document.
La Secrétaire d’Etat, dont l’arrivée à ce poste avait été très bien reçue par les associations, assure au journal économique qu’elle va mettre un coup de pied dans la fourmilière. L’heure est clairement au bilan alors que le quota de 6% a trente ans et que la proportion de personnes handicapées employés est en dessous de 3,5%. Le principe des quotas ne devrait pas être remis complètement en question. Il s’agirait plutôt de regarder ce qui ne fonctionne pas pour mieux l’adapter selon les branches ou secteurs.
Sophie Cluzel, souligne par ailleurs le parcours du combattant que les entreprises doivent subir lorsqu’elles souhaitent embaucher une personne avec handicap. « Vous vous rendez compte qu'ils ont aujourd'hui 85 items à remplir dans chaque déclaration ? Les formalités sont tellement lourdes que les entreprises doivent employer une personne et demie en moyenne, ou bien recourir à des cabinets extérieurs » a-t-elle fait remarquer aux Echos.
Enfin, elle veut mettre un terme aux astuces que des entreprises utilisent pour faire gonfler leur quota sans embauche : sensibilisation sous-traitance ou formation. Des évolutions dont le monde de l’entreprise a grand besoin. Puisque le changement ne vient pas de l’intérieur, la contrainte pourrait être la solution.
La Secrétaire d’Etat, dont l’arrivée à ce poste avait été très bien reçue par les associations, assure au journal économique qu’elle va mettre un coup de pied dans la fourmilière. L’heure est clairement au bilan alors que le quota de 6% a trente ans et que la proportion de personnes handicapées employés est en dessous de 3,5%. Le principe des quotas ne devrait pas être remis complètement en question. Il s’agirait plutôt de regarder ce qui ne fonctionne pas pour mieux l’adapter selon les branches ou secteurs.
Sophie Cluzel, souligne par ailleurs le parcours du combattant que les entreprises doivent subir lorsqu’elles souhaitent embaucher une personne avec handicap. « Vous vous rendez compte qu'ils ont aujourd'hui 85 items à remplir dans chaque déclaration ? Les formalités sont tellement lourdes que les entreprises doivent employer une personne et demie en moyenne, ou bien recourir à des cabinets extérieurs » a-t-elle fait remarquer aux Echos.
Enfin, elle veut mettre un terme aux astuces que des entreprises utilisent pour faire gonfler leur quota sans embauche : sensibilisation sous-traitance ou formation. Des évolutions dont le monde de l’entreprise a grand besoin. Puisque le changement ne vient pas de l’intérieur, la contrainte pourrait être la solution.